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L'unité africaine à l'épreuve des forêts


La Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations sur les changements climatiques suit son cours à Poznan. La deuxième semaine est déjà entamée et les négociations sérieuses vont enfin pouvoir commencer dans la mesure où les décideurs, ministres de l'environnement de chacun des pays membres arrivent à la Conférence. 

 Un point est à suivre en particulier, celui de l'Union Africaine dans les changements climatiques suite à l'accord signé à Alger entre les pays africains. Cet accord a vocation de permettre aux États africains de parler d'une seule et même voix sur les questions climatiques et ainsi d'être plus fort et mieux écoutés. L'accord va cependant être bientôt mis à l'épreuve, probablement même dans la soirée d'aujourd'hui mardi à propos du groupe de travail sur le REDD (reduction of emissions by deforestation and degradation). Une réunion des États africains fermée aux observateurs et aux médias se déroule en ce moment même. La principale question à l'ordre du jour repose sur la position à adopter quant au REDD. Dans la situation actuelle, seuls les pays du grand bassin du Congo pourraient en bénéficier, ce qui déplaît aux pays plus au Nord et plus au Sud de l'Afrique. 

Sans que cela ne puisse fondamentalement remettre en cause l'unité des États africains sur les questions climatiques, il s'agit-là d'une épreuve concrète. Selon certaines sources parmi les délégués, l'Unité africaine devra être sauvegardée chacun devant accepter des concessions et des compromis.

Une vraie organisation est en train de naître à l'image des groupes AOSIS ou SDIS représentant les îles et les îles en développement, premières victimes visibles des changements climatiques.

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