Pour Enda-TM, il est essentiel qu'un accord soit conclu à Copenhague en 2009. L'ONG considère les deux sujets principaux des négociations également importants : il faut trouver des solutions au niveau de l'atténuation et d'adaptation. Avant, l'environnement était au devant des négociations climatiques, mais maintenant, il est largement reconnu que la question du développement économique et sociale aux pays en voie de développement (PED) est à prendre en compte en parlant du réchauffement climatique. Si on veut éviter un développement nuisible à l'environnement, aggravant les changements climatiques, il faut présenter des alternatives aux pays pauvres. Ces chemins alternatifs doivent être soutenus par les pays développés à cause de leur responsabilité historique. Parce que les pays développés ont une double responsabilité, ils doivent aussi prendre une double obligation - concernant l'atténuation et l'adaptation. Selon M. Seck, il faut toujours avoir une vision de long terme pour trouver des solutions aux problèmes environnementaux et au développement.

Enda-TM soutiennent la position des PED à Copenhague à plusieurs niveaux. Ils sont en contact avec les négociateurs, donnent des conseils et mettent de la pression, notamment en partenariat avec les autres ONG de CAN. Ils fournissent aussi des analyses et des traductions de textes importants et d'ECO. En plus, ils tiennent des side-events (voir dépêche sur mediaterre) et interviennent aussi lors des ateliers et conférences. M. Seck a par exemple fait une présentation à l'atelier préparatoire de l'IEPF pour les négociateurs francophones le 5 décembre.

Selon M. Seck, les ONG prennent une place importante aux négociations climatiques mais elles sont conscientes que la décision finale sur un accord doit être faite par les décideurs politiques. Ensemble avec la société civile, les ONG observent les négociations avec une grande vigilance et elles interpellent les responsables. M. Seck croit qu'une solution au changement climatique et aux problèmes liés ne viendra pas qu'à travers des décisions politiques. Le changement de paradigme nécessaire est aussi dans les mains des citoyens, qui doivent se mobiliser et trouver un mode de vie durable eux-mêmes.

contacter M. Seck : ssambel@yahoo.fr

NIna Treu, IDDRI, pour l'IEPF

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