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Des usagers des produits chimiques Camerounais à l'école du Système général harmonisé de classification et d'étiquetage des produits chimiques (SGH) des Nations Unies


Pour édifier les uns et les autres sur les dangers liés à la manipulation des produits chimiques, un atelier national sur le SGH a été organisé par le ministère de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded) du 20 au 21 février 2014 à Yaoundé.

Car, il a été prouvé par les experts qu'un pesticide ou un insecticide utilisé dans une plantation peut, en même temps, protéger la plante, polluer l'environnement ou donner la maladie à l'homme.

Les agriculteurs ont ainsi intérêt à la maîtrise des signaux et dangers ou pictogrammes que portent généralement les produits chimiques mis à leur disposition.

Et selon William Lemnyuy, chef de service des déchets toxiques et dangereux au Minepded, il a été constaté au terme d'une étude menée que "des gens ne font pas attentions aux pictogrammes indiqués sur les produits chimiques".

Au moment où le Cameroun est enrôlé dans la mise en place d'un Système national de gestion de ses produits chimiques, le SGH apparaît comme un modèle d'inspiration.

La réalisation des activités du plan de mise en oeuvre de ce système de 2015 à 2017 au Cameroun nécessite un financement de 278 600 dollars américains (environ 134 millions de Fcfa).

En rappel, le SGH, dans le cadre de l'Action 21, est un instrument de gestion durable destiné à remplacer et à uniformiser les systèmes de classification et d'étiquetage existant au niveau local, national et international. Il permet de garantir qu'un même danger sera décrit et signalé de façon identique dans le monde entier. Le développement de cette plateforme a commencé au sommet de la Terre de Rio en 1992.

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