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problématique de la viabilité des retenues d'eau au Burkina Faso: la jacinthe d'eau fait peur


la jacinthe d'eau a fait son apparition dans les retenues d'eau du Burkina Faso dans les années 90. depuis, elle constitue au yeux de certains observateurs une menace potentielle pour les ces retenues. en effet, les barrages n° 2 et 3 de la ville de Ouagadougou sont encombrés à chaque saison hivernale de la jacinthe d’eau douce. L’office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) à la suite de bien d'observateurs, considère cette plante comme une menace pour ces retenues d’eau.

chaque année, l'ONEA ) engage une véritable lutte contre cette plante. Par contre certains chercheurs pensent que le Burkina pouvait tirer profit de cette plante.

Certains spécialistes et structures de gestion de l’eau à l'instar de l'ONEA considèrent la jacinthe comme l’adventice aquatique la plus dangereuse.

le barrage n°2 en ce mois d'août

Elle présente des feuilles verdâtres épaisses, cireuses, arrondies et lustrées. Ces dernières augmentent bien au-dessus de la surface d’eau sur les tiges. La spécificité de la jacinthe d’eau réside dans sa propension à envahir totalement la surface d’eau qu’elle colonise.  Cela engendre un impact négatif sur la navigation, l’irrigation, la pêche, la production d’électricité et sur la conservation de la diversité biologique. En effet, elle provoque la disparition de nombreuses espèces de faune et de flore des espaces d’eau où elle apparaît. Il existe plusieurs méthodes de lutte contre la jacinthe d’eau douce mais l’ONEA a choisi la méthode mécanique qui consiste à extraire directement la jacinthe qui se propage dans ces deux barrages

le barrage n°1 à la même période

En règle générale l'envahissement n'atteint jamais le barrage n°1. Mais cette année la plante a réussi à l'atteindre. d'après certains, si rien n'est fait sa colonisation permettra au sable aussi de profiter de ses racines pour accumuler des dépôts importants. Ainsi on pourrait aussi connaître des problèmes d'ensablement et donc de tarissement des ces retenues qui offrent à la capitale une partie importente de sa consommation en eau.

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