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National Geographic remporte le prix environnemental des Nations Unies dans la catégorie science et innovation


La National Geographic Society, une des institutions scientifique et académique à but non lucratif la plus importante au monde, s'est vu attribuer le prix « Champions de la Terre », une distinction environnementale de premier plan, par les Nations Unies.

« National Geographic Society est une organisation unique fondée sur la conviction du pouvoir que détient la science, sur les explorations, sur l'art du récit visant à éclairer, captiver et changer le monde. », affirme Achim Steiner, directeur du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). « En impliquant les citoyens et les parties concernées dans une réflexion et un dialogue axés sur des solutions, ils ont répondu de façon dicte aux problèmes écologiques qui nous concernent tous - depuis la qualité de l'air et la biodiversité aux villes durables et la gestion des écosystèmes. »

« Cette année, au cours de laquelle le monde tente d'atteindre les objectifs de développement durables et de signer un nouvel accord relatif au changement climatique, l'influence et l'exemplarité démontrées par le National Geographic sont plus remarquables que jamais. »

Le National Geographic est l'institution la plus éminente en termes de valeur éducative et d'exemplarité - prouvées par le biais d'expéditions scientifiques, de journalisme de haut niveau et par des initiatives de recherches. Le prix décerné, dans la catégorie science et innovation, salue les réussites de l'organisation dans les domaines du développement environnemental et durable.

Depuis sa création en 1888, la Société a financé des milliers de programmes éducatifs, de recherches, et de conservation dans le monde entier afin de soutenir la future génération d'explorateurs et de scientifiques à repousser les limites de la découverte et à renforcer l'accessibilité de la science au grand public. Plusieurs de ces projets ont débouché sur des percées scientifiques et ont été à l'origine de la découverte de nouvelles espèces animales.

Chaque mois, National Geographic touche plus de 700 ions de personnes grâce à ses diverses plateformes médiatiques, ses produits et ses évènements. Les travaux de recherche, les articles pionniers ainsi que les magnifiques photographies publiés dans leur magasine ou diffusés à la télévision ont toujours incité le grand public à protéger notre planète et ont doté tout un chacun de la capacité de former une opinion propre afin d'influencer le futur de notre planète.

« Nous sommes honorés d'avoir été désignés "Champions de la Terre" et nous sommes fiers de pouvoir être comptés parmi les autres lauréats. », affirme Gary Knell, Président et PDG de National Geographic Society. « Nous applaudissons les efforts menés par le Programme des Nations Unies pour l'environnement dans leur tentative de susciter une prise de conscience des problèmes les plus pressants auxquels notre planète fait face, qu'il s'agisse de la conservation des océans, d'enrayer le déclin de la biodiversité et des espèces menacées, ou de préserver les trésors culturels. Cette reconnaissance nous encourage à continuer d'aspirer à des solutions pertinentes. »

National Geographic Society a soutenu certaines des expéditions les plus mémorables au monde comme celle des premiers explorateurs à atteindre le Pôle Nord, la découverte du Machu Picchu (La cité perdue des Incas, perchée au sommet d'une montagne, dans les Andes péruviennes) ainsi que des études sur des espèces animales spécifiques comme celles sur les chimpanzés de Jane Goodall dans le parc National de Gombe Stream en Tanzanie ou celles de Dian Fossey sur les gorilles des montagnes au Rwanda.

En 1999, l'exploratrice en résidence de la National Geographic et biologiste de la vie marine Sylvia Earle s'est vu attribuer le prix d'honneur « Champions de la Terre » 2014 pour l'ensemble de sa carrière. Le Dr Earle, appelée « Sa profondeur » (« Her Deepness ») par le New York Times a été à la tête de plus d'une centaine d'expéditions et a comptabilisé un total de 7000 heures passées sous l'eau pendant lesquelles elle a notamment dirigé la première équipe de scaphandrières.

Communiqué du PNUE

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