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La Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique fait la promotion du Fonds fiduciaire africain de solidarité (ASTF)


Les résultats obtenus par les projets financés par le Fonds fiduciaire africain de solidarité (ASTF) commencent à ajouter un élan supplémentaire à la vision d'une coopération entre les pays africains pour atteindre la sécurité alimentaire à travers le continent. Ce Fonds mis en place en 2012 est de plus en plus considéré comme un mécanisme novateur pour mobiliser les ressources des pays africains entre eux, et afin de favoriser la collaboration interafricaine également appelée Coopération Sud-Sud.

Depuis 2013, les contributions ont atteint 40 millions de dollars, la Guinée équatoriale et l'Angola étant les principaux contributeurs. À ce jour, le Fonds a alloué 34,5 millions de dollars à 15 programmes régionaux et projets nationaux mis en œuvre dans 36 pays avec pour objectif d'appuyer les efforts en vue de l'éradication de la faim et de la réduction de la malnutrition et de la pauvreté.

« Eu égard aux réussites et leçons apprises à ce jour dans la mise en œuvre des projets financés par l'ASTF - ces réussites et leçons qui sont nombreuses et à propos desquelles des preuves documentées sont disponibles lors de cette Conférence - je voudrais exprimer notre profonde gratitude aux gouvernements africains qui ont octroyé des fonds », a déclaré la Directrice générale adjointe de la FAO et Coordonnatrice pour les ressources naturelles, Mme Maria Helena Semedo, lors de la table ronde ministérielle organisée à l'occasion de la 29ème session de la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique.

Maria Helena Semedo, a lancé un appel vibrant afin d'élargir les partenariats et a encouragé d'autres pays africains à partager leur expertise et à contribuer davantage au financement des initiatives œuvrant au partage de connaissances à l'échelle continentale.

De nouveaux pays bénéficiaires

Lors d'une manifestation parallèle organisée durant la Conférence régionale, il a été annoncé que trois nouveaux pays allaient bénéficier du Fonds. Il s'agit de la République démocratique du Congo, de la Gambie et du Swaziland, chacun d'eux ayant bénéficié d'un budget de 250 000 dollars pour soutenir les priorités nationales en matière d'agriculture.

Pour la RDC, ces fonds viendront compléter et intensifier les interventions participatives de la FAO en faveur de l'autonomisation socio-économique des femmes et des hommes vivant en milieu rural.

Le projet travaillera à développer les Clubs Dimitra qui utilisent des radios à énergie solaire pour un échange de connaissances et de bonnes pratiques entre communautés locales. Ces clubs ont produit des résultats remarquables dans des domaines tels que l'autonomisation socio-économique des femmes et des hommes vivant en milieu rural, l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle,  et l'accès à l'information. Ils ont aussi été reconnus comme ayant contribué à améliorer les opportunités et la participation des femmes dans la prise de décisions et aux postes de responsabilité, aussi bien à l'échelle familiale que communautaire.

Le projet pour la Gambie renforcera davantage la composante agricole du Programme gambien pour l'autonomisation économique des femmes (GAMWEP) qui vise à améliorer l'accès des groupes de femmes aux ressources productives et à en assurer une gestion durable. À travers l'Association des aviculteurs en milieu rural qui regroupe plus de 450 fermes avicoles familiales, le projet mettra l'accent sur la production d'aliments pour volaille au niveau des villages. Il soutiendra la création et la gestion de petites entreprises dirigées par des femmes entrepreneures grâce à la mise en place de structures de production d'aliments pour volaille, la fourniture de l'équipement et la formation dispensée aux groupes de femmes pour faire fonctionner les installations.

Pour le Swaziland, les fonds soutiendront la commercialisation de la patate douce. Le projet permettra d'élargir le travail déjà effectué par la FAO à ce jour en augmentant l'accès des femmes vivant en milieu rural aux ressources productives telles que les semences améliorées ; le développement du savoir-faire agricole et des compétences entrepreneuriales en vue de renforcer leur rôle dans la chaîne de valeur de la patate douce.

Communiqué de la FAO

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