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Israël et le Cameroun s'accordent pour l'organisation d'un Séminaire international sur l'innovation à Yaoundé


C’était à l’occasion d’une visite de courtoisie du nouvel ambassadeur de l’État d’Israël au Cameroun, son Excellence M. Ran Gigor, à la ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuinté, le 22 janvier à Yaoundé.

La recherche scientifique et de l’innovation étant des secteurs phares dans le développement d’une nation, le nouvel ambassadeur de l’État d’Israël a voulu bien, après sa prise de fonction à Yaoundé, commencer ses visites de courtoisie au Cameroun par le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI).

Au sortir de l’audience, le diplomate apprécie : «Le Cameroun est doté d’un bon système éducatif. Les jeunes sont bilingues. C’est une bonne chose pour la recherche, l’innovation et les affaires.»

Dans la perspective de promouvoir l’innovation au Cameroun, le successeur de Nadav Cohen envisage, en collaboration avec le MINRESI, d’organiser un Séminaire international sur l’innovation, dans la capitale camerounaise.

Un cadre idoine pour apporter un appui tous azimuts aux jeunes camerounais porteurs de projets innovants (ou start-up).

D’autant plus que, comme l’a reconnu Dr. Madeleine Tchuinté, «Israël est un pays très avancée en ce qui concerne l’intelligence économique…». Et la MINRESI de réitérer : «Il n’est plus un secret que l’économie moderne repose sur l’innovation. Tant que l’économie camerounaise ne s’appuiera pas sur l’innovation, la technologie et la science, le pays demeurera sous-développé.»

Ce fut aussi l’occasion pour M. Gidor d’affirmer sa volonté de travailler avec le MINRESI, afin de promouvoir davantage la recherche scientifique et de l’innovation et conduire le Cameroun vers l’émergence.

En vue d’une élaboration des documents à consolider, le quadragénaire a promis que dans les tout prochains jours, les échanges seront menés entre le MINRESI et la représentation diplomatique d'Israël à Yaoundé.

Il est à relever que des chercheurs camerounais ont, par le passé, bénéficié des bourses d’études axées sur le renforcement de leurs capacités en matière de nouvelles techniques agropastorales, à l’instar de l’irrigation goutte à goutte.

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