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Les réseaux sociaux : Peut-être une solution au problème de chômage des camerounais


Il devient de plus en plus fréquent d’apercevoir sur le fil d’actualité du réseau social le plus utilisé en Afrique, Facebook, des pages ou des groupes commerciaux faisant des publicités sur des produits, ou une entreprise faisant la promotion d’un de ses produits.
Facebook, initialement, était (lors de sa médiatisation) un réseau social permettant à des jeunes de se retrouver, à des camarades perdus de vue de reprendre le contact ou alors à des membres d’une même famille séparés de rester en contact. Social, oui, mais aujourd’hui, ce n’est plus seulement cette facette de Facebook qui capte l’attention. Le marketing et la publicité ont très vite le dessus avec des entreprises à la recherche de prospects, de clients et des cibles pour leurs campagnes publicitaires. Si les entreprises ont investi les réseaux sociaux, c’est pour la simple raison qu’internet est le siège, voire le refuge de travailleurs, fonctionnaires, jeunes « Android » ; toutes ces personnes qui ont besoin de saisir l’opportunité qu’offre l’accessibilité au réseau des réseaux.
Facebook permet de créer une page, des groupes, de faire des publicités, de toucher un large public bien défini (ouverture de compte), bref il s’agit quasiment de se créer un monde Online. Or là où l’intelligence artificielle vient apporter des possibilités, l’intelligence humaine apporte la créativité et de l’imagination. Il est donc possible de voir une jeune fille férue de mode avec plus de 1000 amis devenir la cible d’une société qui veut faire la promotion d’un de ses articles. Là où Facebook se fait de l’argent (publicité) ses abonnés s’en font aussi. Il ne s’agit pas de monter son entreprise avec ses amis, mais de commercialiser ses acquisitions ou produits à travers sa page ou de créer un groupe pouvant rassembler des personnes partageant les même centres d’intérêts et être surs de faire une bonne affaire.

Dans cette mouvance, des jeunes camerounais ont ainsi vite fait de sauter sur cette opportunité en commercialisant leurs produits sur leur plateforme Facebook. Des groupes voient le jour : coins des bonnes ventes, coins de bonnes affaires, moins cher et classe (…) pour ne citer que ceux-là. Des initiatives développées par des commerçants, ou même par des jeunes branchés par la mode et l’art. Comment cela a commencé ? Comment Facebook a réussi à offrir des emplois à des jeunes camerounais qui depuis l’an 2000 se plaignent de n’avoir rien à faire dans leur pays ?

Des experts marketistes vous diront que là où il y a public, masse, foule, il y a de potentiels clients. Il est judicieux pour des entreprises faisant dans la prestation de services, la commercialisation et la vente de produits, d’investir des lieux de fréquentation. Choses que de nombreux camerounais ont compris et ont décidé de mettre à profit. De la simple création d’un groupe Facebook, se voit l’organisation de fora et de foires, des évènements devenus incontournables et ce dans tous les domaines : mode, artisanat, beauté, bien-être et même le numérique. Il ne sera plus question de dire qu’on n’a rien à faire, mais de passer moins de temps à poster des photos de soi ou bien du repas qu’on a mangé le matin, mais de se lancer dans la vente d’articles, de chercher à se faire du bénéfice. Des groupes camerounais ont ainsi vu le jour, et sont pour la plus part à plus de deux (2) ans d’existence. On peut citer (…) certains ont même abouti à la création d’associations, à l’organisation de foires, de salons. Certaines personnes en ont même fait leur métier.

Ceci dit, dans un pays largement constitué d’une population jeune et qui n’offre que la fonction publique comme voie de sortie à ses jeunes diplômés, cet essor du numérique a bien fait d’ouvrir des possibilités à des jeunes talentueux.

Par Agnès Béatrice BIKOKO et Paul OMBIONO

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