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Le collectif Alternatiba Haïti se mobilise contre le styrofoam en Haïti


Il est hygiénique, il est pratique, il est léger, il est très bon marché. Petite assiette à dessert, grand format, assiette à soupe, bol, grand gobelet, petit gobelet à café, boîte à lunch; il est incontournable.

En Haïti, on le trouve partout, dans les agences de coopération, dans les ONG, dans les ministères, dans les restaurants, dans les commerces de rue, dans la rue, dans les arbres, dans les ravines, dans les canaux d’irrigation, dans les palétuviers, dans la mer, dans les poissons.

Il est un cancer. Il est une bombe à retardement. Il bouche les égouts. Il pollue. Il ne se décompose pas, il ne se recycle pas, il se disloque en infimes particules polluantes. Sa fumée, quand on le brûle, est toxique.

On l’appelle bwat manje, anbwate, fòm, foam ou styrofoam.

Il embarrasse (plus ou moins et moins que plus) les décideurs politiques et les organisations bien pensantes car tous l’utilisent. Et, tous sont hors la loi, depuis l’arrêté ministériel du 10 juillet 2013 « interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation, sous quelque format que ce soit, des sacs en polyéthylène et des intrants et objets en polystyrène expansé (PSE ou PS cristal ou styrofoam) à usage alimentaire unique, tels que plateaux, barquettes, bouteilles, sachets, gobelets et assiettes ».

 

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