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Le développement durable en RDC un défi à relever


Dans le cadre du symposium sur le sous-sol et le sol, quelques travaux de réflexion ont été organisés à Lubumbashi le 19 mai dernier avec deux sous-thèmes sur les perspectives d’un développement durable en RDC et qui a connu la participation de plusieurs intervenants.

Parlant du « développement durable en RDC, la décentralisation comme atout », le professeur TSHIZANGA MUSHIPA a fait savoir que les provinces sont divisées en entités territoriales décentralisées dotées d’une personnalité juridiques et sont gérées par les organes locaux. Il signale que la RDC compte 450 secteurs, 259 chefferies, 37 villes et 1967 communes. Il insiste ensuite sur trois points essentiels de la décentralisation, à savoir : sa problématique, le développement durable et ses stratégies. L’orateur s’est appesanti sur les immenses minerais et d’autres ressources naturelles non encore découvertes que regorgent le sol et le sous-sol congolais, tout en évoquant les dernières statistiques des indices publiées par les Nations Unies sur le développement humain qui renseignent que la RDC est parmi les pays les plus pauvres du monde, a-t-il conclu.

Quant à Monseigneur Tharcisse TSHIBANGU, il a développé son exposé sur « l’université comme investissement fondamental pour l’émergence de la RDC ». A cet effet, il a établit une comparaison entre l’investissement colonial et actuel, soutenant que le colonial n’a pas ménagé des efforts da    ns l’éducation, alors que l’actuel fait beaucoup d’efforts. Il est donc important de soutenir le développement du pays à travers une bonne instruction des jeunes.

Le président du conseil d’administration des universités du Congo (CAU), Mgr TSHIBANGU, a invité les générations futures à s’engager dans l’investissement pour l’émergence future avant d’indiquer que si l’investissement n’est pas bien assuré, le pays n’ira pas de l’avant pour son développement.

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