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Production du cacao durable: Telcar Cocoa fait affaire avec une coopérative basée à Mintom (Sud-Cameroun)


Afin de consolider son engagement dans le processus de certification UTZ pour la qualité de ses produits, Telcar Cocoa Ltd. a signé le 4 septembre 2020 à Mintom (région du Sud-Cameroun) un contrat de partenariat avec la Société coopérative simplifiée des producteurs de cacao de Mintom (SCOOPS-PROCAM). Le contrat permettra à la coopérative de mettre à la disposition de Telcar Cocoa, un cacao durable, c’est-à-dire issu des plantations n’ayant pas causé la conversion des forêts naturelles dans l’arrondissement de Mintom. La convention (de trois ans) cadre avec le programme « Cargill Cocoa Promise » visant la protection de l’environnement et le respect des droits humains. Elle prévoit de « produire un cacao sans impacter négativement sur les zones de forêts à haute valeur de conservation et d’améliorer les revenus financiers et les conditions de vie des producteurs de cacao dans l’arrondissement de Mintom ».

Il est attendu de la SCOOPS-PROCAM au moins 100 tonnes de cacao durable par an. Le représentant de l’américain Cargill au Cameroun devra quant à lui, s’approvisionner en priorité auprès de la coopérative. Il est également tenu d’acheter la production de cacao mise sur le marché par la coopérative conformément au prix et à un calendrier d’enlèvement arrêté de commun accord. Les membres de la coopérative recevront une prime de certification répondant aux normes d’UTZ et Rainforest Alliance pour la mise en œuvre des pratiques agricoles durables. La prime fixée à chaque début de campagne par Telcar Cocoa est à 50% payée en espèces aux membres de la coopérative. Les 50% restants sont réglés en nature sous forme d’intrants (biofertilisants, pesticides homologués, équipements agricoles, matériel végétal performant, etc.).  

L’Ong internationale WWF va assurer l’accompagnement technique de la mise en œuvre de la convention. L’idée étant de promouvoir une agriculture durable et respectueuse de l’environnement. « Le développement non contrôlé ou anarchique du secteur agricole, notamment l’expansion des plantations et la conversion des forêts naturelles, sont les facteurs déterminants de la perte la biodiversité, des moyens de subsistance et des ressources naturelles », a déclaré Fideline Mboringong, assistante technique à WWF Cameroun.

[MOGED]

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