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Cameroun : moins de pesticides dans le traitement des vergers de cacaoyers



  • C’est le constat fait au terme de la visite guidée d’une mission hispano-japonaise dans les plantations écoles de cacaoyers, dans le département de la Lékié (région du Centre), le 25 mai 2017.

    La problématique de l’amélioration de la qualité du cacao camerounais a été au centre des échanges des acteurs nationaux avec les hôtes du ministre du Commerce (MINCOMMERCE) Luc Magloire Mbarga Atangana.

    En effet, conduite dans les localités de Tala et d’Elig-Mfomo (département de la Lékié, région du Centre) par le sous-directeur des Échanges commerciaux au ministère du Commerce, Dr Narcisse Olinga, la mission hispano-japonaise a touché du doigt les réalités de la filière camerounaise.

    Au cours de cette descente de terrain, les étrangers ont pu se rendre du respect des règles de bonnes pratiques agricoles par les producteurs d’écoles paysannes. Avec notamment, le recours de moins en moins aux pesticides, jugés nocifs pour la santé des consommateurs du cacao et de l’environnement.

    Ces investisseurs ont également découvert les vertus magnifiques du cacao, la qualité du travail abattu par les agriculteurs.

    Les vergers entretenus par des professionnels formés par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER) sont soumis aux règles de bonnes pratiques agricoles.

    Par conséquent, le respect de la dose des pesticides administrés aux plants et cabosses permet d’améliorer la qualité du cacao (du nom scientifique Theobroma ou «nourriture des dieux»). À ceux qui sont en retard, il est demandé de suivre l’exemple.

    «Nous sommes ici pour développer des relations commerciales avec les producteurs locaux, à travers les coopératives de production de cacao et du café. Nous allons parler de la qualité du cacao : la fermentation, le séchage, etc. Lors de nos descentes sur le terrain, de voir ce qu’il faut faire pour améliorer la qualité», a exprimé l’Espagnol David Montserrat.

    Rassurant les planteurs, le chef de la délégation, Albert Ruisse, lâche : «Dans quatre à six mois, le marché du cacao va remonter. La chute des cours est due à une abondante production dans le monde…». Avant de promettre : «Nous sommes persuadés qu’à l’avenir nous allons monter une usine de transformation ici…».

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