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RDC : l'ignorance, un mal qui rongeait la relation enseignant - employeur au Kwilu 1



  • Lors de la visite du responsable des relations internationales de la Centrale des syndicats du Québec, Luc Allaire, dans les bureaux provinciaux de l’éducation du Kwilu 1, le directeur provincial, Christophe Kamonyaname, a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation des cercles d’étude dans sa province éducationnelle. Il précise à cet effet, qu’avant l’arrivée des cercles d’étude au Kwilu, l’ignorance était à la base des différends existant entre les enseignants et l’employeur. Pour le directeur, les cercles d’étude ont apporté la lumière sur les procédures à prendre pour trouver des solutions aux problèmes existant dans l’exercice de leur métier.

    Le directeur provincial signale que la province de Kwilu est une province calme. La plupart des actions que mènent les enseignants du Kwilu sont décidées et négociées par Kinshasa, et ses administrés exécutent sans connaitre les tenants et les aboutissants. Ils subissent les conséquences des négociations et des actions décrétées par Kinshasa sans être consultés. De ce fait, ils doivent être formés et informés en vue d’être capables d’agir pour le bien de tous.

    En parcourant les différents cercles d’études implantés au Kwilu1, il s’est avéré que la plupart des enseignants ont de l’expérience dans la profession mais beaucoup moins dans le syndicat des enseignants. Ils éprouvent alors des difficultés quant au rôle et la mission d’un syndicat. Le cercle d’étude est une opportunité pour eux de combler leur insuffisance dans le processus de négociation, de revendication et autres. A cette étape de semence, ces enseignants désirent tout connaitre sur leurs droits et devoirs, connaitre les textes légaux qui régissent la profession, les procédures à suivre pour revendiquer, formuler des plaidoyers, mener des actions syndicales…

    Sur le terrain, la situation des enseignants du Kwilu n’est pas tout à fait identique à celle de Kinshasa. Ainsi, les enseignants n’ont pas accès à une assurance santé même s’ils paient des cotisations, la mutuelle de santé n’ayant pas encore élargi son champ d’action jusqu’au Kwilu.

    Le secrétaire général de la FENECO, Augustin Tumba Nzuji se dit très satisfait de l’implantation des cercles d’études à Bandundu, la principale ville du Kwilu. « Les enseignants se sont approprié ce programme. La preuve en est qu’ils se réunissent même pendant les vacances de Pâques.

     

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