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Caféiculture : les acteurs de la filière débattent de la problématique de l'amélioration variétale au Cameroun et dans 8 villes africaines



  • Conscients du rôle et de la place de cette culture dans la distribution des revenus et la lutte contre la pauvreté en milieu rural en Afrique, les acteurs entendent intensifier et densifier leurs appuis multiformes à cette filière porteuse de croissance et de développement.

    La journée de dégustation du café, les débats d’opérateurs, la foire-exposition, le colloque des chercheurs sur le café Robusta, le forum des producteurs sont, entre autres, des principales activités qui meublent le Festival international du café (Festicoffee) 2014 du 29 au 31 mai, réunissant les chercheurs de la filière venus d’Angola, du Brésil, de Côte d’Ivoire, de France, du Gabon, de l’Ouganda, du Kenya, de la Rca, de la Rdc et du Togo. En présence des partenaires au développement.

    Cette foire promotionnelle est organisée par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) et l’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et Malgache (Acram), dans 23 villes camerounaises et 8 capitales africaines (Abidjan, Bangui, Freetown, Lagos, Libreville, Lomé, Antananarivo et Monrovia).

    D’après le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, parrain de l’événement, Festicoffee n’est ni plus ni moins qu’«un modèle d’intégration et de mutualisation des énergies et des intelligences pour une émergence, en mode accéléré, de l’Afrique».

    Évoquant, le cas particulier du Cameroun, Omer Gatien Malédy, secrétaire exécutif du Cicc renchérit : «Nous bénéficions d’un contexte favorable. L’un des rares endroits sur terre où l’on peut encore augmenter aussi facilement la production du café, c’est le bassin du Congo. Et dans ce dernier, le Cameroun est leader en matière de café. Donc, le Cameroun doit reprendre sa place de chef de fil dans la production.»

    En rappel, les données de l’Organisation internationale du café (Oic) font état de ce que «les exportations mondiales de café se sont élevées à 10,25 millions de sacs en avril 2014, contre 9,8 millions de sacs en avril 2013». Et d’après Denis Seudieu, le représentant du directeur exécutif de l’Oic à la cérémonie de l’ouverture solennelle de Festicoffee 2014 à Yaoundé le 30 mai, la consommation du café allant crescendo, «le monde aura besoin de 20 millions de sacs de café de 60 kg», dans les années à venir. Un véritable défi pour les producteurs !

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