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Les décideurs d'Afrique adoptent la déclaration de Brazzaville



  • Les chefs d'Etat, les experts et les décideurs africains se sont réunis à la Conférence internationale sur le commerce illégal de la faune et de la flore sauvages en Afrique.

    La Conférence s'appuie sur la dynamique et les résultats des conférences de haut niveau de Londres (2014) et de Kasane (2015). Elle s'inscrit également dans la continuité du 23ème Sommet de l'Union africaine à Malabo, en Guinée équatoriale, lors de laquelle les pays africains ont été exhortés à mettre en vigueur des approches de tolérance zéro, à prendre des mesures pour renforcer les lois et les politiques, et à impliquer les communautés dans la lutte contre le trafic illégal d'espèces sauvages et les activités criminelles associées.

    Les chefs d'Etat, les experts et les décideurs africains ont déclaré avoir besoin d’une stratégie unifiée pour aider l’Afrique à lutter contre le commerce illicite d’espèces et de produits de la faune et de la flore sauvages, et ont notamment recommandé :

    •  à la   Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de   l'Union africaine à adopter la Stratégie, une fois son élaboration achevée, en tant que feuille de route et directive commune pour la riposte de l'Afrique dans le cadre de la lutte contre le commerce illégal d'espèces sauvages;
    •  à   la Conférence   de l'Union   de nommer des «Champions» au niveau des Chefs d’Etat pour faire avancer la cause de la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages et les crimes contre la faune et la flore sauvages en abordant ces questions en Afrique et en coopération avec les pays de transit et de la demande.
    •  à   l'Union africaine et à ses Etats membre de prendre l’initiative à l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) en exhortant les Etats membres à adopter une résolution sur les crimes et délits contre les espèces sauvages, assortie d’un mécanisme performant de communication.
    •  au Etats membres de l’Union africaine d'intégrer les crimes environnementaux dans les amendements au Statut de Rome, le statut   portant création de la Cour pénale internationale ;
    •  à la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement d'exhorter tous les pays africains à examiner et à amender les lois nationales, selon qu’il sera nécessaire et au besoin, afin que les infractions contre les espèces sauvages et le crimes contre les ressources forestières soient traités comme des « infractions principales », tel que défini dans la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée aux fins de délits internes de blanchiment d'argent, et soient passibles de poursuite en vertu des dispositions nationales du droit pénal ;

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