Mediaterre

Le Nouveau-Brunswick et la protection de sources en eau potable



  • Au Nouveau-Brunswick, environ 40 % de la population compte sur les bassins hydrographiques des eaux de surface pour leur approvisionnement en eau potable, 60 % de la population (soit environ 430 000 personnes) tire son eau potable de sources souterraines.

    Les activités d'aménagement des terrains telles que les aménagements commerciaux et industriels, l'agriculture, les aménagements résidentiels et les activités forestières peuvent avoir un effet sur l'environnement. L'effet cumulatif de ces activités dans le secteur du bassin hydrographique peut nuire à la qualité de l'eau.

    Un bassin hydrographique pollué peut rendre l'eau non potable pour des milliers de personnes. Il en coûte beaucoup plus, parfois deux cents fois plus, pour nettoyer un champ de captage municipal pollué ou trouver une autre source d'approvisionnement en eau que de prendre des mesures au départ pour bien protéger la source. Certaines collectivités de Nouveau-Brunswick n'auraient peut-être même pas une autre source d'approvisionnement en eau si leurs champs de captages actuels devenaient pollués.

    Le gouvernement de Nouveau-Brunswick prend ces problèmes au sérieux, C'est pour cela qu'il a commencé à réagir depuis 1980 en lançant un programme de protection des bassins hydrographiques afin de protéger les sources d'eau potable. En 1990, 31 bassins versants de surface qui alimentaient 24 municipalités en eau potable ont été désignés zones protégées. Les efforts sont tenus jusqu'à aujourd'hui dans le but de maintenir la qualité de l'eau et la quantité d'eau des sources municipales en eau potable.

    Partagez
    Donnez votre avis

    Conception & Réalisation : CIRIDD - © 2002-2024 Médiaterre V4.0