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Cris de détresse des agriculteurs-cultivateurs du Nouveau-Brunswick



  • Source : Acadie Nouvelle

    Maintenir la tête hors de l’eau pour les agriculteurs-cultivateurs de vache-veau du Nouveau-Brunswick est devenu utopique car les conditions du marché sont de plus en plus difficiles. Ces derniers lancent un appel de détresse en direction de Fredericton.

    C’est en effet la raison de la visite d’une trentaine d’entre eux mardi dernier dans la capitale provinciale.

    Lors de leur visite les agriculteurs-cultivateurs de vache-veau ont rencontré le ministre de l’Agriculture afin de lui soumettre leurs doléances.

    M. Gagné, agriculteur de Saint-François et porte-parole du groupe s’est exprimé en ces mots : « L’industrie est en crise. Nous faisons des pertes sur nos ventes de veaux. Nous fonctionnons à perte ».

    « Je pense que tous les fermiers ici aujourd’hui ont un doute sur l’avenir de leur industrie. Travailler 80 heures ou 90 heures pour subvenir à nos besoins, ce n’est pas une vie. Nous avons tous deux ou trois emplois. »

    Malgré les quelques 600 agriculteurs-cultivateurs de vache-veau que compte le Nouveau-Brunswick, la relève n’est guère garantie.

    « Si nous ne recevons pas de soutien du gouvernement, il n’y en aura pas de relève. Les jeunes ne peuvent pas s’acheter et commencer à défricher de terres parce que les profits ne sont pas là. »  Mentionne M. Gagné.

    « Veiller à l’accouplement des vaches afin de pourvoir aux besoins des éleveurs en veaux, est le rôle principal des agriculteurs-cultivateurs. Afin d’alléger cette tâche, ils réclament 500$ par vache productive de la part de Fredericton. »

    « Nous demandons au gouvernement de nous soutenir. Nous demandons notre juste part du budget de l’agriculture » résume M. Gagné.

    L’appel de ces fermiers n’était pas un cri dans le désert car le ministre de l’agriculture Rick Doucet a affirmé avoir entendu le cri du cœur des agriculteurs-cultivateurs, mais sans toutefois leur garantir une réponse complète à leurs doléances.

    « Mon cœur est avec eux. Je comprends les défis auxquels ils font face » dit-il.

    Afin de rassurer la cohorte qui a fait le déplacement, M. Rick Doucet a promis que le gouvernement fera tout son possible, mais, à la hauteur de ses moyens.

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