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Les technologies de phytoépuration mises à l'honneur



  • La 9e édition du Colloque de la Société québécoise de phytotechnologie s’est tenue le mercredi 27 et le jeudi 28 mai en présence de nombreux spécialistes et conférenciers reconnus autour du monde. Plus de cent trente personnes étaient réunies au Planératium Rio Tinto Alcan de Montréal pour saisir cette occasion de mieux comprendre les différents mécanismes et processus qui permettent aux plantes de décontaminer l’air, l’eau et le sol.

    Au cours des deux jours plusieurs projets concrets où les végétaux réalisent de la phytoépuration ont été présentés.

    Parmi les conférenciers de renom qui ont pris la parole, nous pouvons citer le Dr. Alan Darlington, Président de Nedlaw Living Wall; David J. Nowak, Directeur de projet pour USDA Forest Service; le Dr Hans Brix, Professeur à l’Université d'Aarhus au Danemark ainsi que le Dr Michel Mench, Directeur de recherche à l’Institut National de la Recherche Agronomique de Bordeaux.

    Une approche novatrice

    Les techniques conventionnelles de décontamination des sols, de l'eau et de l'air sont coûteuses et démontrent plusieurs limites. Utiliser les plantes pour décontaminer notre environnement constitue une voie nouvelle, une solution d'avenir abordable, plus durable et en harmonie avec les milieux naturels et urbanisés.

    Par son approche articulée en trois axes principaux : épuration de l’air intérieur, traitement d’eau contaminée puis phytoremédiation des sols, la SQP a livré un colloque bien documenté et structuré. Les études présentées se caractérisant par leur rigueur, le colloque a offrert ici une formation claire, précise, vulgarisée mais jamais réductrice.

    Fait exceptionnel cette année, la SQP a bénéficié de la collaboration des chercheurs du projet GenoRem, qui propose une approche de phytoremédiation novatrice pour améliorer et développer des technologies vertes de décontamination de sols pollués en utilisant diverses espèces et cultivars de saules en combinaison avec des champignons et des bactéries. Cette collaboration a permis aux membres de la SQP de bénéficier d'une demi-journée additionnelle dédiée aux résultats de recherches du projet GenoRem.

    A propos de la SQP

    Fondée en 2008, la Société québécoise de phytotechnologie est une société à but non lucratif regroupant des professionnels actifs dans le domaine des phytotechnologies, et ce, tant au niveau des applications que de la recherche et de l'enseignement.

    La mission que s’est donné la SQP est donc de promouvoir les phytotechnologies, c’est-à-dire toute utilisation de plantes vivantes pour solutionner des problèmes environnementaux au Québec.

     

    Source: GaïaPresse

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