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ODD / Interview avec Hamidou GARANE, Juriste Environnementaliste



  • Les accords de Paris signés en novembre 2015 à Paris prévoient aussi les ODD. Ceci, après les OMD dont la mise en œuvre a été entachée par endroit selon les régions du monde.

    Pour parler de ces Objectifs du Développement Durable justement l’article 6 consacré à l’eau constitue le cœur de cet entretien avec un des spécialistes de la sous-région en la matière Hamidou GARANE Juriste Environnementaliste, enseignant à l’université de Ouagadougou travaille sur le droit de l’environnement et particulièrement au droit à l’eau d’autres questions sur les accords de Paris sont également évoqués.

    Idiatou CAMARA l’a rencontré pour radio Environnement Guinée.

    Professeur on entend depuis un certain temps parler des ODD, qu’est-ce que s’est ?

    L’Accord de Paris est relatif à la lutte contre les changements climatiques, c’est une étape décisive en matière de lutte contre les effets néfastes des  changements climatiques. Il intervient après plusieurs années d’adoption d’instruments conventionnels à savoir la convention des Nations Unies de 1992 et le protocole de Kyoto 5 ans après c’est-à-dire en  1997. Ces deux accords ont balisé le chemin et l’Accord de Paris vient nous projeter dans tout le reste du 21 ème siècle pour maintenir le changement climatique à un niveau qui ne constitue pas un danger pour la vie et la civilisation humaine.

    Un des objectifs de cet accord « historique » concerne l’eau en son article 6 ?

    En effet l’article 6 est un prolongement si vous voulez d’un des objectifs du Millénaire pour le Développement qui concernait l’eau potable et l’assainissement. Il ambitionnait à l’orée 2015 de réduire de moitié les personnes  dans le monde n’ayant pas accès à l’eau potable. Il faut dire à ce niveau que cet objectif a été atteint plus ou moins selon les pays.

    Avec l’ODD 6 il est plus ambitieux, il ne s’agit pas de réduire de moitié le nombre de personnes mais permettre l’accès universel à toutes les personnes dans 15 ans c’est-à-dire en 2030 à l’accès et à l’assainissement. C’est le droit à l’eau, le droit pour le citoyen d’avoir toutes les informations sur l’eau, de participer aux prises de décisions, le coût la tarification et tous ces principes de la GIRE qu’on connait.

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