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Rio+20 : Suivi de l'événement Droit à la ville et aux territoires



  • Droit à la ville et aux territoires : enjeux, défis et opportunités du développement durable - Les habitants du Sud se mobilisent

    Participants : ENDA, OMUNGA (Angola), ACIDAK, WISEEP (Ghana), CERPAC, AIH, NOVOX, Amandla (Zimbawe), ENERGIES 2050, DAL (France), RNHC (Cameroun)

    Sommet des peuples le dimanche 16, de 11h30 à 13h30

    Co-organisé par ENDA, HIC et ENERGIES 2050

     Pour définir le droit à la ville, déjà faudrait-il que chacun partage une définition commune, ce qui n'est pas évident. Comment dégager une notion commune du droit à la ville si ce droit peut se manifester de formes tellement différentes en fonction du pays, de la région, de la ville considérés ?

    Les intervenants de ENDA ont partagé leurs expériences de Madagascar et de Colombie tandis qu'ENERGIES 2050 nous a présenté l'historique du concept du droit à la ville et a illustré son propos dans le contexte particulier de la ville africaine.

    Les obstacles au droit à la ville varient forcément énormément, allant de l'inexistence d'un cadre légal sécurisant le logement de tout citoyen, à un droit à circuler dans sa ville par des moyens de transport confortables, en passant par l'accès à l'eau potable à l'électricité.

    Pourtant, un dénominateur commun émerge de la mise en parallèle de ces lieux si divers, c'est qu'il faut en priorité cesser toutes les discriminations implicites qui s'opèrent aujourd'hui entre les villes en fonction de leur ampleur. En effet, le droit à la ville doit être intrinsèque et à la structure sociale et à la structure morphologique de la ville, ou de l'espace habité.

     

    Le clivage entre les grandes, les petites villes et les zones rurales, et le mythe de la qualité de vie qu'amènerait la ville existent toujours et même plus que jamais dans certaines zones. Or, comme nous le rappellent les intervenants d'ENERGIES 2050 et de NOVOX, la pression et la spéculation foncières qui se traduisent par l'abandon des zones rurales ou l'accaparement des terres, y sont pour beaucoup aussi.

    Tous les intervenants ont confirmé que considérer de manière isolée les problématiques de gestion des espaces géographiques économiques et sociaux urbains ne pouvait conduire à des résultats modestes et fragmentés.

    La ville se doit d'être considérée comme un système et les problématiques doivent être abordées de manière complémentaire.

    Cette passionnante et chaleureuse rencontre s'est terminée sur la certitude que pour parler de droit à la ville, il fallait également parler de droit à la vie digne, dans tout espace habité qui soit.

     

    Pierre Pereira da Silva, ENERGIES 2050, pour l'IEPF.

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