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Le Président de la République du Congo à Rio+20 : notre planète est réellement en péril



  • Allocution de Son Excellence Denis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo.

    M. DENIS SASSOU-NGUESSO, Président du Congo, a estimé que 20 ans après le Sommet de la Terre, aucune avancée significative n’avait été enregistrée en matière de développement durable.  Il a indiqué que l’Afrique disposait d’un important capital naturel qui, a-t-il précisé, abrite 40% de la diversité biologique et 20% des réserves forestières ainsi que d’importantes réserves hydrauliques, entre autres.  Malgré ces atouts, a-t-il cependant déploré, son développement est compromis par le manque de moyens de mise en œuvre, notamment l’absence de financement.  M. Sassou-Nguesso a également évoqué les défis liés aux effets néfastes des changements climatiques, notamment l’avancement du désert, l’assèchement du Lac Tchad, la perte de biodiversité, ainsi que la faible capacité du continent de résister aux catastrophes naturelles, sans oublier le problème du chômage chez les jeunes.


    Le Président du Congo a ensuite appelé au respect des engagements déjà pris par les pays développés en matière de développement durable, notamment en ce qui concerne l’appui à la lutte contre les changements climatiques et l’aide au développement.  En mettant en place ces mécanismes financiers innovants et en multipliant ses partenariats, a-t-il déclaré, l’Afrique attend que les moyens de mise en œuvre du développement durable soient établis une fois pour toutes ici, à Rio de Janeiro.  M. Sassou-Nguesso a ensuite assuré que les dirigeants africains s’étaient engagés dans une vision écologique commune avec l’édification d’une muraille verte pour faire face au désert du Sahara, ainsi que le lancement de projets de protection de la biodiversité et d’atténuation des effets des changements climatiques, entre autres.  La gestion durable des forêts représente un élément inestimable de la lutte contre les changements climatiques, a-t-il par ailleurs souligné.  Son pays, a-t-il ajouté, a affecté 3,6 millions d’hectares à la conservation.  Le Président du Congo a par ailleurs reconnu la nécessité de renforcer le PNUE en le transformant en Organisation de l’ONU pour l’environnement.

    Source : ONU


    [PROCESSRIO2012]  

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