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Adaptation aux changements climatiques au Nouveau-Brunswick



  • Le changement climatique est un sujet qui mobilise les communautés et qui suscite l’attention des médias. Au Nouveau-Brunswick, certains territoires côtiers sont d’autant plus vulnérables aux ondes de tempêtes que la hausse du niveau marin causée par l’expansion thermique est accentuée par la subsidence de l’écorce terrestre. Ces phénomènes font en sorte que ce territoire pourrait être plus affecté par les inondations et l’érosion côtière engendrées par les ondes de tempêtes dans le futur.

    L’adaptation aux changements climatiques est généralement définie comme l’ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques présents ou futurs ou à leurs effets, afin d’atténuer les effets néfastes ou d'exploiter des opportunités bénéfiques.

    Les stratégies d’adaptation aux changements climatiques pour diminuer les risques pour les communautés côtières au Nouveau-Brunswick se basent sur la recherche. En effet, la recherche permet de déterminer la stratégie d’adaptation la plus efficace qui peut être le retrait, l’accommodation ou la protection. Le retrait consiste au déplacement des résidences et des autres infrastructures du littoral, afin d’éviter des impacts potentiels. La stratégie d’accommodation considère qu’il est possible de compenser, jusqu’à un certain degré, les changements qui se produisent; comme la construction de maisons sur des fondations plus élevées. La protection est définie comme une approche qui préconise des solutions techniques comme des structures telles que des murs, dans le but de se protéger contre les inondations, l’érosion ou d’autres impacts (GIEC, 2001).

    C’est dans le cadre de cette lutte contre les changements climatiques que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a financé plusieurs projets pour l’année 2014-2015, qui consistent à étudier ce phénomène et à sensibiliser la population à travers les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux. Les fonds totaux accordés pour ces projets dépassent les 300 000 $. Par exemple, le projet de la Faculté de foresterie et de la gestion environnementale de l’Université du Nouveau-Brunswick qui créera un manuel communautaire et un protocole qui permettront aux collectivités d'évaluer leur état de préparation face aux effets des changements climatiques (coût 50 000 $). Un autre projet piloté par la Ville de Tracadie-Sheila qui évaluera les incidences locales des changements climatiques et les mesures d'adaptation possibles (coût 35 000 $) etc...

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