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TOURISME ET ENVIRONNEMENT MINISTERE

  • Congo
  • Organisation : MINISTERE DU TOURISME ET DE L'ENVIRONNEMENT
  • Situation professionnelle : Cadres de la fonction publique
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    Dans l’optique de l’indispensable diversification de notre économie, les industries touristiques et de l’environnement congolais sont appelées à occuper une place non négligeable.

    Pour cela, le Gouvernement envisage, au cours des cinq prochaines années et à travers le ministère du tourisme et de l’environnement, de mettre en place et de dérouler, de façon soutenue et durable, des politiques ambitieuses dans ces deux secteurs.

     

    Description de l'organisation du membre

    En effet, le développement des partenariats technico-financiers Etat-privés et l’implication de la coopération internationale, dans le cadre de l’approche participative, demeurent des facteurs de base à la portée du Gouvernement pour :

    une meilleure exploitation des infrastructures touristiques et de loisirs publiques par les opérateurs de tout type d’entreprises ;


    une meilleure offre d’emplois, particulièrement jeunes, ainsi qu’une amélioration substantielle de la contribution de ces deux secteurs au renforcement du portefeuille public, avec pour objectif ambitieux d’atteindre les 10% du PIB en l’an 2021.
    Par ailleurs, pour poser les bases du développement du tourisme et des loisirs, mon ministère a décidé de mettre en place le plus rapidement possible.

    un guichet unique des systèmes du tourisme, de l’hôtellerie et des loisirs avec à la clef la création d’une direction des systèmes d’information et de communication en son sein ;


    un mécanisme d’accompagnement technique et financier des initiatives privées de petite taille, particulièrement, dans les domaines du tourisme et de l’environnement ;


    un pôle communication et marketing dédié au tourisme et aux loisirs, ponctué par l’installation de vitrines dédiées et de structures d’accueil aux portes d’entrée du pays…

    Aux côtés de ces potentialités, il existe de vraies faiblesses au nombre desquelles il faut noter :

    l’inefficacité des prestations des acteurs du secteur due à l’inorganisation, au manque de professionnalisme et à la méconnaissance des sites ;


    l’inexistence d’un guidage professionnel organisé ;

    la faible valorisation et/ou l’inexploitation des sites touristiques existants ainsi que du potentiel éco-touristique, du fleuve Congo et de ses principaux affluents ;

    le faible niveau de participation du tourisme dans la conservation du patrimoine historique national et dans l’accroissement de la richesse nationale ;
    la pratique du braconnage d’occasion et l’absence de parc zoologique ;
    les insuffisances dans la législation et la réglementation touristiques ;
    la faible consommation des produits touristiques congolais par les congolais eux-mêmes.

    Comme le savez, le Gouvernement s’emploie actuellement à codifier les promesses électorales du Président de la République relatives aux mesures incitatives, notamment sur la fiscalité, le placement des jeunes en entreprise, l’opérationnalisation du Fonds d’impulsion et de garantie au profit des TPE, PME/PMI, des artisans et autres travailleurs, l’auto-emploi et la formation qualifiante. Le ministère du tourisme et de l’environnement se saisira de ces dispositifs pour maximiser son action, avec le concours des conseils dont la sélection sera faite suite aux avis à manifestation d’intérêt en cours d’élaboration.

    En ce qui concerne particulièrement le secteur du tourisme, l’action du Gouvernement va se focaliser, durant le quinquennat, sur la mise en œuvre de la politique de développement durable de l’industrie touristique récemment adoptée et dont le schéma directeur est en voie d’être déroulé.

    Le bilan et le diagnostic du secteur touristique dans notre pays, présentés au terme de l’élaboration de cette politique, ont permis de mettre en évidence des améliorations observées ces dernières années et de relever également les insuffisances multiformes dont souffre ce secteur.

    Les forces de notre secteur du tourisme se présentent essentiellement comme suit :

    richesse et diversité des sites soutenus par leurs potentiels naturels et culturels, la renommée mondiale de certains d’entre eux, la densité et la diversité de la forêt équatoriale, l’envergure du fleuve Congo ;
    hospitalité des populations environnantes ;
    existence de plusieurs infrastructures de base attenantes aux sites ;
    implication progressive des investisseurs étrangers dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration, notamment ;
    perception du tourisme comme moyen de lutte contre l’exode rural par la création d’emplois et le développement des activités connexes sur les sites et leurs alentours ;
    position de carrefour dans la sous-région Afrique Centrale etc…

    En résumé, la sous exploitation du potentiel naturel et culturel de notre pays à des fins touristiques est évidente. Ces principales contraintes reposent sur les aspects d’ordre organisationnel, technique, socio-économique et financier que le Gouvernement s’engage à résorber car elles ont comme conséquences sur le secteur :

    la faible dynamique de l’activité touristique pénalisante ;
    la qualité médiocre des prestations de nombreux acteurs locaux par rapport à leurs homologues des pays voisins ;
    le faible attrait des capitaux étrangers ;
    la programmation insuffisante de la destination Congo par les tours opérateurs ;
    la prolifération d’agences de voyage clandestines ;
    la faible incidence de l’activité touristique sur l’amélioration effective des conditions de vie des populations et sur le revenu national.

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