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La gestion marine devient une profession



  • La zone côtière est un gilet de sauvetage pour des millions de personnes. Les ressources côtières fournissent la nourriture essentielle, les vies, et la récréation aux riches et aux pauvres partout dans le monde. Dans de petits états insulaires, comme les Seychelles, la zone côtière peut inclure toute l'île et donc c'est le coeur même de l'économie du pays. C'est également la zone côtière qui soutient le choc de l'augmentation de la dégradation et dans certains cas même de la constante perte des ressources naturelles. Le secteur pour la protection des aires marines (AMPs) est une approche pour maintenir la santé physique et économique à long terme des ressources marines sur lesquelles les gens comptent énormément pour la nourriture et le revenu. Cependant, l'efficacité de la plupart des AMPs à livrer cette mission laisse beaucoup à désirer. Beaucoup de ces derniers sont en effet seulement « les parcs de papier ». La nécessité « de fixer » les AMPs a été exprimée comme l'action prioritaire dans maintes réunions, des rapports et des évaluations. On a donc suggéré qu'une des premières lignes de l'action doit être visé à l’ amélioration la capacité des directeurs et de tout autre personnel qui gèrent ces domaines importants. En effet, les secteurs protégés comprenant les AMPs dans notre région souffrent d'un manque de professionnel. Une étude conduit il y a quelques années a constaté que beaucoup de directeurs de AMPs ont cru qu'ils n'avaient pas avancé dans leurs carrières et n'ont pas été correctement reconnus comme professionnels. Mais pas plus; l'aide est juste autour du coin. Depuis janvier de l'année dernière, l'association marine de la Science de l'Océan Indien occidental (WIOMSA) et le Centre Côtier de Ressources (CRC) de l'université de l’île de Rhode aux Etats-Unis ont développé un programme intensif qui prévoit de changer la situation de carrière des directeurs des AMPs. « Il a commencé avec la formation pour augmenter la base de connaissances des directeurs des AMPs. Mais on a rapidement réalisé que le manque de qualifications n'était pas la question. “Les gens sont formés jusqu'ce qu'ils soient “bleus dans le visage”!» constate Dr. Nirmal Jivan Shah, membre du conseil de WIOMSA, « Le problème se trouve ailleurs. Par conséquent, on a maintenant conçu un programme pour certifier la connaissance antérieure des professionnels de AMPs et pour essayer de repérer le niveau de leurs compétences.» Étant l'un des architectes principaux de la conception originale de ce programme, Dr Shah est familier avec cette question. À un atelier de travail au Zanzibar tôt cette année, avec un groupe de principaux experts de la région et ailleurs, ils ont travaillé sur la structure d'un programme de développement professionnel qui évaluera les compétences des professionnels des AMPs dans la région et qui aidera à mobiliser des mentors et des assesseurs pour travailler avec eux pour améliorer les compétences, donc de sceller les faiblesses et fermer les écarts. Ce programme à base d’expérimentale envisage des sessions pratiques dans leur AMPs et dans les domaines choisis. À la fin du programme, les candidats réçus, seront certifiés comme des « professionnels de AMPs ».

    Dans sa première phase, le programme pourra mener un premier groupe de professionnels à la certification d'ici 2009, une fois admis par ses dépositaires principaux. En attendant,d'autres donateurs et associés sont déjà en cour de s’engager pour fonder le programme au delà de 2009. Selon Dr. Shah : « Ce programme bénéficiera considérablement les Seychelles où il y a beaucoup de AMPs qui sont importantes non seulement dans la gestion de ressource naturelle mais également dans le secteur du tourisme. » Il indique qu'au cours de ses discussions avec divers organismes du genre, il y a beaucoup d'intérêt en voyant le programme qui se réalise. Il laisse entendre également que le programme de certification peut être employé comme modèle pour d'autres secteurs dans le domaine de l’environnement tel que la sylviculture. Cela est justement bonne nouvelle pour les personnel de l’ile Cousin, réserve marine célèbre au monde gérée par Nature Seychelles.
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