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L'avion Solar Impulse 2 a pris son envol lundi matin d'Abu Dhabi pour un tour du monde sans précédent, à la seule énergie solaire afin de promouvoir les technologies propres. Mais ce n'est pas la seule initiative qui tente de révolutionner le secteur des transports. Florilège.
La voiture rétractable
Fini, les créneaux pour se garer ? La solution au problème a été imaginée par le Centre allemand pour l'intelligence artificielle (DFKI). Présenté lors du CeBIt de Hanovre en 2012, le prototype de la voiture électrique capable de se rétracter pour se garer et de s'assembler avec d'autres pour fluidifier la circulation a séduit. Si aucune date de commercialisation n'a été évoquée, les experts s'accordent à dire qu'il faudra une dizaine d'années pour voir ces "voitures intelligentes" circuler sur nos routes.
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La voiture qui roule à l'eau salée
Il ne faudra pas attendre une décennie pour la voir rouler : la voiture qui carbure à l'eau salée devrait être commercialisée cette année. Dévoilée il y a un an au Salon de Genève, la Quant e-Sportlimousine de la firme allemande NanoFlowCell est dotée de deux réservoirs de 200 litres alimentant chacun quatre moteurs électriques disposés dans chacune des roues. Conçu en Suisse sur le principe de l'oxydoréduction par plus de cent chercheurs, le véhicule cumule une autonomie de 600 kilomètres. La voiture a récemment été homologuée par la société allemande spécialisée dans la qualité et la sécurité TÜV SÜD.
Le retour des avions renifleurs
L'affaire avait éclaboussé l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Révélé en 1983 par Le Canard enchaîné, le scandale des avions renifleurs est né au lendemain du premier choc pétrolier. En 1975, l'aristocrate désargenté Franco-Belge Alain de Villegas et l'agriculteur italien Aldo Bonassoli prétendent pouvoir repérer les nappes souterraines depuis les airs à l'aide d'un avion équipé d'un puissant radar. Les deux comparses arrivent à convaincre Antoine Pinay, membre du conseil d'administration d'Elf-Aquitaine, contrôlée à l'époque par l'État. Antoine Pinay persuade Pierre Guillaumat, patron d'Elf, de l'intérêt du projet.
Les deux hommes sont reçus par Valéry Giscard d'Estaing, auquel ils font part de cette opportunité à saisir. Un premier accord est signé dès la fin 1975. Le premier contrat s'élève à 400 millions de francs. Un deuxième contrat censé donner à Elf accès au procédé est signé en 1977, puis un troisième de 500 millions de francs en 1978. La supercherie ne sera découverte qu'en 1979. L'escroquerie aura coûté près d'un milliard de francs à Elf.
Plus de trente ans après, l'idée a été relancée. En mars 2014, Total a signé un partenariat de cinq ans avec le centre français de la recherche aéronautique spatiale et de défense Onera. Un contrat de recherche de 30 millions d'euros qui vise à "adapter ou développer de nouvelles technologies de télédétection aéroportée appliquée à l'exploration d'hydrocarbures".
L'avion sans pilote
Le vol d'essai de ce prototype d'avion civil a été concluant. En mai 2013, il a parcouru les 500 miles séparant le nord de l'Angleterre et l'Écosse sans pilote aux commandes. Contrôlé depuis le sol, le Jetstream 31 conçu par le constructeur britannique BAE Systems est capable de réagir aux conditions météorologiques et aux trajectoires des autres appareils en vol. Si l'avion reste au stade du prototype, ses concepteurs sont convaincus qu'une telle technologie fera partie "de nos vies de tous les jours dans une vingtaine d'années". Reste à convaincre les passagers.
Le vélo en carton
L'invention n'en est plus au stade du projet puisque les premiers modèles sont attendus sur le marché cet été. L'invention à la fois économique et écologique a germé dans l'esprit du designer israélien Izhar Gafni. En découvrant l'existence de kayaks fabriqués en carton, ce passionné s'est demandé s'il pourrait concevoir un vélo dans ce même matériau. Après trois ans de travail et toute une série de prototypes, Izhar Gafni a finalement réussi son pari. En combinant techniques d'origami et enduit spécifique, il est parvenu à augmenter la résistance du carton tout en le rendant imperméable. Résultat : une bicyclette de 9 kilos, faite de carton à 90 %, de plastique et de caoutchouc recyclé pouvant supporter jusqu'à 220 kilos pendant une durée moyenne de deux ans. Le tout à moins de 20 euros.
Très bien... Bravo... Mais... Que deux personnes et une envergure des ailes plus grande qu'un Boeing... Faut pas rêver
Dès qu'il est au magasin je vais en acheter un de vélo, j'aime bien. A ce prix, cela se vendra comme des petits pains.
À moins de 20 euros, nul doute que ce vélo fasse un carton.