Quand les histoires naturelles deviennent des histoires fantastiques.
Le biomimétisme est une approche en plein essor qui consiste à innover en s’inspirant du vivant, sous toutes ses formes et dans tous les domaines. Considérant qu’avec près de 4 milliards d’années d’évolution et d’adaptation, la nature est le premier laboratoire de recherche développement du monde, c’est une source inépuisable de génie et donc d’inspiration en matière de gestion et de production de l’énergie, de fabrication de matériaux, de chimie douce, de recyclage, d’ergonomie, de multifonctionnalité, mais aussi d’optimisation d’écosystèmes (économie circulaire) et d’organisation de vie communautaire.
On a tous au moins une bonne leçon à prendre dans la nature.
Les approches bio-inspirées se multiplient en raison de plusieurs accélérateurs conjoncturels (recherche d’alternatives énergétiques et d’optimisation de performance ; quête d’innovations disruptives ; essor des approches collaboratives, développement des nanotechnologies, essor des connaissances du vivant …), mais aussi en raison de l’évolution des mentalités et de l’appréhension politique et sociale de l’environnement, reconsidérant le vivant comme solution et non plus uniquement comme contrainte, comme un champ d’excellence de haute technologie et non plus uniquement comme un terreau alimentaire ou énergétique.
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Le biomimétisme est une des tendances du moment, qui séduit de plus en plus de scientifiques, de politiques, d’industriels et de jeunes, mais dont le réseau n’est pas encore animé et structuré, et qui ne disposait pas encore de « hub » ou de quartier général, c’est l’ambition du Ceebios d’être animateur et rassembleur de cette filière d’avenir; c’est l’ambition de Biomim’expo de la mettre en lumière et de la rendre accessible; c’est l’ambition de NewCorp Conseil d’accompagner son développement .
Le biomimétisme, c’est aussi est une évidence qui resurgit et accélère avec la nécessité de recréer un monde résilient, pérenne, durable, tout simplement vivable. Lutter contre le réchauffement climatique, réduire les pollutions, diminuer nos besoins énergétiques, travailler en circuits courts, trouver de nouvelles ressources et matières renouvelables, tirer davantage profit de la collaboration, repenser l’agriculture, préférer le circulaire au linéaire, concilier prospérité et biodiversité …
Avec le développement des connaissances du vivant, l’essor de l’innovation collaborative et pluridisciplinaire, l’apport des nouvelles technologies, et la reconsidération de la nature comme modèle et non plus comme problème, l’approche de la bio-inspiration se place au cœur de notre quête de transition sociétale.
S’inspirer du vivant, c’est également une formidable opportunité pour nous ré-émerveiller et nous reconnecter à la nature. Depuis la révolution industrielle, l’urbanisation massive et l’hyper-consommation, l’Homme et la Nature se sont perdus de vue, se sont isolés l’un de l’autre. Nous comprenons que cela peut nous être fatal. Nous devons nous retrouver, nous réconcilier.
L’écologie et les enjeux environnementaux ont longtemps été présentés comme des contraintes, des obligations morales, des combats militants, des questions parallèles ou des échéances lointaines. Ce sont en réalité des enjeux systémiques, dont les échéances se rapprochent plus vite que le temps, mais aussi des opportunités, des solutions et des alliés de la performance économique et sociale, des réponses à nos questions universelles. En redécouvrant ces interconnexions et cette interdépendance, la communauté humaine reprend conscience de son destin commun, de son humanité.
Notre époque a besoin de reconnexions, entre l’Homme et la Nature certes, mais aussi entre nos propres sphères, entre la recherche et l’industrie, entre l’écologie et l’économie, entre les grands groupes et les startups, entre les biologistes et les ingénieurs … ces sphères doivent mieux se parler, s’écouter, se respecter, échanger. Nos « langues » sectorielles, disciplinaires, communautaires sont nos nouvelles tours de Babel, elles nous isolent au moment où nous devons au contraire bâtir et inventer ensemble.
La nature nous propose le changement de paradigme après lequel nous courrons, pour ne plus la considérer comme un simple stock, une contrainte, un paysage que nous regardons comme une carte postale ou un sanctuaire à protéger, mais comme un véritable laboratoire de technologies, un modèle écosystémique de résilience, la formidable alliée d’un nouveau monde inspiré par le monde. « Ce n’est pas l’Homme qui va sauver la planète, c’est la planète qui va sauver l’Homme ».
Alain Renaudin
Les 12 facteurs accélérateurs de Biomimétisme
NewCorp Conseil s’est livré à une analyse stratégique et conjoncturelle des principaux éléments qui expliquent l’essor de cette approche :
La notoriété auprès du grand public
En complément de cette veille de tendances et d’actualités, NewCorp Conseil a souhaité mesurer la notoriété comparée des terminologies durables (développement durable, économie circulaire, smart city, transition énergétique, biomimétisme, troisième révolution industrielle …) et effectuer la première mesure de notoriété du biomimétisme auprès des Français.
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