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Actu-Environnement

Vers une valorisation des déchets grâce à une pile à combustible ?

Energie  |    |  D. Laperche

"L'hydrogène n'est pas présent dans la nature et sa production actuelle utilise du gaz naturel ce qui coûte relativement cher et contribue encore à la diminution des énergies fossiles", pointe Olivier Joubert, chercheur dans l'équipe Stockage et transformation électrochimiques de l'énergie (ST2E) de l'Institut des Matériaux de Nantes (IMN).

L'idée des scientifiques (1) pour produire une électricité moins émettrice de CO2 ? Mettre au point une pile à combustible capable d'utiliser l'hydrogène issu d'un gazogène alimenté par  des matières carbonées (projet ValorPAC). Dans un premier temps, l'équipe utilisera comme combustible du bois. L'injection de petites quantités d'eau dans l'air de combustion de l'appareil, permet d'augmenter la production d'hydrogène lors la réaction.

"Le gaz combustible issu du gazogène contient non seulement de l'hydrogène mais aussi des impuretés qui peuvent altérer la tenue de la pile, explique Olivier Joubert, les matériaux imaginés dans notre laboratoire devront pouvoir y répondre".

L'équipe se penche aujourd'hui sur des composants qui pourraient optimiser le rendement de la pile et sa résistance. Les scientifiques espèrent atteindre des performances égales aux piles actuelles.

Un premier prototype devrait voir le jour en 2015. A terme, ce procédé pourrait permettre de valoriser une large palette de déchets carbonés. "On peut ainsi imaginer à l'avenir utiliser les déchets (…) comme le carton, le papier pour fabriquer de l'électricité, explique Olivier Joubert, les déchets alimentaires pourraient également être utilisés."

1. Annie Le Galla Sallé, chargée de Recherche au CNRS, coordinatrice du projet Valorpac, Eric Quarez, chargé de Recherche au CNRS, Philippe Leone, Maître de Conférences à l'Université de Nantes et Olivier Joubert, Professeur à Polytech Nantes

Réactions2 réactions à cet article

Il faudrait que l'équipe concernée précise les avantages de ce processus par rapport à l'électrolyse de l'eau, y compris par voie protonique etc avec laquelle on obtient d'excellents rendements. Par ailleurs on voit mal l'avantage de traiter ce qui est appelé ici des "déchets" : à savoir, "papiers, cartons, déchets alimentaires" etc qui ne sont pas en fait des déchets et qui peuvent être recyclés au bénéfice des fôrets pour les premiers et de la fertilisation des sols après extraction du biogaz pour les seconds. Faire à tout prix de l'énergie pour faire rouler de lourds 4x4 autour de rond-points ne doit plus être une finalité !

Energie+ | 11 mai 2013 à 00h50 Signaler un contenu inapproprié

Il ne suffira pas de chosir n'importe quel déchet organique dans le cadre de la réalisation de ces piles à hydrogène. Il faudra donc après des études au laboratoire, ne retenir que ceux qui ont un pouvoir méthanogène élevé.

nono | 13 mai 2013 à 21h09 Signaler un contenu inapproprié

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