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Ces événements annulés car jugés trop polluants pour l’environnement

Rennes a refusé d’accueillir le départ du Tour de France, le 29 août, reprochant à son organisateur l’amoncellement de déchets et l’importante empreinte carbone. Avant lui, d’autres événements ont été annulés pour des raisons écologiques.

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Publié le 24 août 2020 à 10h16

Temps de Lecture 2 min.

Août 2020 : Rennes boycotte la petite reine

La caravane publicitaire du Tour de France, entre Saint-Paul-Trois-Châteaux et Mende, le 21 juillet 2018.

Pourtant favorite, la ville de Rennes a dit non : elle n’accueillera pas le départ du Tour de France 2021. La mairie avance des raisons budgétaires, mais c’est bien la protestation des écologistes, mi-août, qui a porté. Les élus d’EELV ont dénoncé une organisation du Tour trop polluante. Chaque année, 15 millions de goodies sont distribués sur le bord des routes. A chaque ville-étape, ce sont 3 tonnes de déchets collectés, selon l’organisateur ASO, qui s’est engagé à en recycler au moins la moitié. Autre critique : l’empreinte carbone de la course. Sur la route, les 170 cyclistes sont constamment suivis par leurs équipes en voiture, en camion ou à moto. Pour la première fois cette année, certaines de ces voitures seront hybrides, voire 100 % électriques.

1er janvier 2020 : Canberra étouffe son feu

Le traditionnel feu d’artifices de fin d’année, à Canberra, en Australie.

En 2020, les habitants de Canberra n’ont pas eu droit au traditionnel feu d’artifice de la nouvelle année. Fin décembre 2019, les météorologues prévoient un temps chaud, sec et venteux, avec des températures allant jusqu’à 39 °C. Pour éviter tout risque, la ville décide d’annuler les festivités, alors que les incendies ravagent le pays depuis septembre. Les feux d’artifice subissent d’ailleurs de plus en plus les critiques des écologistes. Sources de stress pour les animaux, ils sont aussi très polluants. En Allemagne, les pétards du réveillon rejettent autant de particules fines que deux mois de trafic routier dans tout le pays.

Novembre 2019 : Coldplay se met en sourdine

Chris Martin, chanteur du groupe Coldplay, à Londres, le 25 novembre 2019.

Les chiffres de la dernière tournée de Coldplay donnent une idée du succès mondial du groupe : 122 concerts dans le monde entier en 2016 et 2017, 5,4 millions de spectateurs et un convoi de 109 personnes et de 32 camions suivant les artistes. Pour leur huitième album, Coldplay ne réalisera pas les mêmes statistiques. Le groupe ­britannique a tout simplement décidé d’annuler sa tournée mondiale pour raisons environnementales. Le leader, Chris Martin, avait annoncé à la BBC, en novembre 2019, qu’il réfléchissait à une tournée au bilan carbone neutre, sans plastique et alimentée par l’énergie solaire. D’ici là, les fans devront se contenter d’un concert filmé à Amman (Jordanie) et diffusé sur YouTube.

Août 2019 : Stockholm se passe de mode

Un défilé à Copenhague, au Danemark, le 30 janvier 2020.

Au pays de Greta Thunberg, on ne plaisante pas avec l’écologie. Même la fashion week n’échappe pas à la règle. C’est pourquoi, en 2019, la Suède avait annulé sa semaine de la mode à Stockholm, prévue du 27 au 29 août. Le Conseil suédois de la mode ne veut plus cautionner un modèle économique polluant et ­souhaite mettre en avant des alternatives avec des marques plus éthiques et durables. L’organisation a même mis en place un incubateur pour favoriser l’émergence de ces ini­tiatives responsables. Selon un rapport de la Fondation MacArthur, publié en 2017, l’industrie textile serait ­responsable de l’émission de 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année.

31 décembre 2018 : Manille perd le ballon

L’Okada Manila, complexe hôtelier de Manille, la capitale de l’archipel philippin, voulait organiser un lâcher de 130 000 ballons.

L’Okada Manila n’a pas eu son record dans le Guinness des records. C’était pourtant le but de ce complexe hôtelier de Manille, la capitale de l’archipel philippin, en organisant, le 31 décembre 2018, un lâcher de 130 000 ballons, sous la direction du DJ britannique Pete Tong. Une initiative qui n’a pas plu au ministère de l’environ­nement et des ressources naturelles : il a intimé les organisateurs d’abandonner le projet. Ces derniers ont bien insisté sur le fait que ces ballons recyclables ne seraient pas jetés à l’extérieur. Mais les interventions de Greenpeace Philippines et une pétition réunissant des dizaines de milliers de signataires ont définiti­vement mis fin aux ambitions du resort.

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