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Un habitant des îles Kiribati réclame le statut de réfugié climatique

Un habitant des Kiribati, un archipel du Pacifique Sud menacé par la montée des eaux, a demandé à la Nouvelle-Zélande le statut de réfugié pour cause de réchauffement, une première au monde selon son avocat.

Le Monde avec AFP

Publié le 17 octobre 2013 à 06h59, modifié le 17 octobre 2013 à 13h21

Temps de Lecture 1 min.

Une île des Kiribati, particulièrement vulnérable à la montée des eaux du fait de sa faible altitude.

Un habitant des Kiribati, un archipel du Pacifique Sud menacé par la montée des eaux, a demandé à la Nouvelle-Zélande le statut de réfugié pour cause de réchauffement climatique, une première au monde selon son avocat.

Ioane Teitiota, 37 ans, a fait appel cette semaine du refus des autorités néo-zélandaises de l'immigration de lui accorder le statut de réfugié, ce qui entraîne son retour forcé vers les Kiribati. Or selon l'avocat, son client est menacé dans cet archipel, composé d'une trentaine d'atolls coralliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l'eau. Des zones entières de l'archipel sont régulièrement envahies par l'océan et les récoltes s'appauvrissent en raison de l'infiltration d'eau salée dans les réserves d'eau douce.

"L' accès à l'eau douce est un droit fondamental. Le gouvernement des Kiribati est incapable, et peut-être réticent, de garantir ces choses car c'est totalement hors de son contrôle", a déclaré l'avocat à Radio New Zealand.

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Le cas de son client pourrait créer un précédent, non seulement pour les 100 000 habitants des Kiribati, mais pour toutes les populations menacées par le changement climatique causé par l'homme, a-t-il estimé. Cette montée du danger crée une nouvelle classe de réfugiés, dont les droits ne sont pas reconnus par les conventions internationales, a-t-il poursuivi.

Les autorités de Nouvelle-Zélande ont refusé le statut de réfugié à Ioane Teitiota en arguant que personne ne menaçait sa vie s'il retournait chez lui. Elles s'en sont tenues au statut de réfugié, tel que défini par la convention de Genève de 1951. En vertu de celle-ci, peut être reconnue comme réfugiée une personne "craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques".

Michael Pitt a cependant répliqué que la vie de son client et de ses trois enfants est de fait menacée par l'environnement. Mais cette menace n'est pas prise en compte par le cadre juridique actuel. La Haute Cour d'Auckland doit se prononcer dans cette affaire avant la fin du mois.

Le président des Kiribati, Anote Tong, avait indiqué fin 2012 réfléchir au déplacement de population vers les Fidji et le Timor oriental, des terres relativement proches.

Lire (en édition abonnés) : Article réservé à nos abonnés "Les habitants des atolls poussés à l’exil par la montée des eaux"

Le Monde avec AFP

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