(Agence Ecofin) - La sécurité alimentaire du Kenya est assurée. C’est ce qu’affirme le conseil National des céréales et des fruits et légumes (NCPB). L’organisme a tenu a faire savoir par la voix du secrétaire du ministère de l’Agriculture Felix Koskei (photo) que le pays avait assez de réserves alimentaires pour éviter tout scénario catastrophe.
Certes, l’officiel reconnaît que la production nationale de maïs pour le compte de la campagne en cours connaîtra une baisse par rapport à la campagne précédente ou le pays avait produit 43 millions de sacs et que le pays devra recourir aux importations. «Nous allons acheter du maïs auprès des pays voisins pour renforcer nos réserves en raison d'un déficit qui a été provoqué par de mauvaises récoltes dans la plupart des régions du pays», a-t-il affirmé. Cependant, il éloigne le spectre de l’insécurité alimentaire en faisant le point des mesures prises par le gouvernement.
Ainsi, le mois de décembre verra l’exécutif subventionner les engrais pour épargner aux producteurs de maïs les retards habituels qui affectent la production agricole nationale. Le prix des intrants agricoles sera déterminé plus tard, poursuit-il, l’important étant d’assurer pour le moment leur fourniture à travers tout le pays pour éviter les retards.
En outre, le conseil National des céréales et des fruits et légumes devrait commencer à acheter le maïs récolté par les agriculteurs à travers le pays au cours des deux prochaines semaines
« Il ne devrait y avoir aucune cause d'alarme quant à notre sécurité alimentaire, puisque nous mettons suffisamment de mesures en place pour nous assurer que nous avons des réserves alimentaires suffisantes pour le pays», a conclu Felix Koskei.
Il faut noter qu’en raison de la faible pluviométrie, les prévisions de récolte de maïs du Kenya ne sont que de 32 millions de sacs.
UMA Fairs Ground, Kampala, Ouganda.