L'industrie forestière des provinces atlantiques reprend de la vigueur
Forêt canadienne
Photo : Radio-Canada/Yvon Thériault
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'industrie forestière se porte bien au Canada depuis un an et les provinces atlantiques ne font pas exception.
Au pays, les ventes de produits du bois ont augmenté de 20 pour cent entre juin 2012 et mai 2013, comparativement à la même période un an plus tôt. L'économie reprend de la vigueur et la demande pour le bois augmente partout au pays.
Mais selon le PDG de l'Association des producteurs forestiers du Nouveau-Brunswick, Mark Arsenault, le bois coûte plus cher au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse qu'ailleurs, et les coûts d'opérations sont aussi plus élevés:
« L'industrie a encore ses défis, surtout pour trouver des méthodes efficaces et pour s'assurer que nos coûts sont raisonnables. »
Selon Mark Arsenault, il est difficile de connaître les intentions du gouvernement sur les 70 000 kilomètres carrés de forêt disponibles au Nouveau-Brunswick.
Ces bonnes nouvelles économiques ont amené les dirigeants de J.D. Irving à rouvrir la scierie de bois mou d'Ashland, près de Presque Isle, dans l'état du Maine.
Elle était fermée depuis 2008. Elle nécessite 30 millions de dollars d'investissements. 60 emplois seront créés lors de la réouverture au printemps de 2014.
Aucune nouvelle cependant sur la réouverture possible de la scierie de bois franc de Clair, fermée depuis octobre 2011.
Le président du syndicat, Rémi Brideau, s'attend à de bonnes nouvelles bientôt:
« Le bois mou a augmenté beaucoup plus que le bois franc. Le bois-franc vient juste de commencer à augmenter tranquillement, mais ça n'a pas monté en flèche comme le bois mou », conclut-il.