Dans le cadre d'une transition vers des énergies décarbonées, le couplage entre gaz naturel (l'énergie fossile qui émet le moins de CO2) et énergies renouvelables apparaît comme une option intéressante. Une option qui pourrait se révéler satisfaisante, à l’échelon international mais aussi à celui de la maison individuelle.


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    Le solaire et l'éolien constituent des « énergies renouvelables intermittentes », car, selon les conditions météorologiques, leur production peut s'avérer nulle. Ainsi, pour les intégrer massivement au sein de notre réseau électrique, il apparaît indispensable de les coupler, a minima, avec une autre source d'énergieénergie. Le gaz naturel pourrait être celle-ci, car les centrales à gazgaz sont flexibles. Elles semblent capables de prendre le relais rapidement en cas de manque de soleilsoleil ou de ventvent, ou de laisser la priorité au solaire et à l'éolien dans le cas contraire.

    Du gaz pour absorber un surplus d'énergies renouvelables

    Le gaz pourrait également se montrer performant en tant que système de stockage. En effet, les surplus d'énergies solaire ou éolienneéolienne, produits lorsque les conditions météorologiques sont favorables, pourraient permettre de produire de l'hydrogènehydrogène par électrolyseélectrolyse de l'eau. C'est le principe du Power to gasPower to gas. Selon les scénarios économiques et techniques, cet hydrogène pourrait alors : 

    • être stocké ;
    • être directement injecté dans les réseaux de gaz naturelgaz naturel ;
    • servir de réactifréactif pour produire du méthane ;
    • permettre de produire de l'électricité ;
    • être commercialisé pour des utilisations industrielles.

    Cependant, des travaux de recherche et développement (R&D) doivent être réalisés pour assurer la rentabilité de ces procédés.

    Dans une maison de taille moyenne, gaz naturel et énergies renouvelables peuvent par exemple être couplés par le biais d’un chauffe-eau solaire. Une solution à la fois simple, efficace et abordable qui permet de préchauffer l’eau grâce à l’énergie solaire avant de la porter à température à l’aide d’une chaudière à condensation. © GRDF
    Dans une maison de taille moyenne, gaz naturel et énergies renouvelables peuvent par exemple être couplés par le biais d’un chauffe-eau solaire. Une solution à la fois simple, efficace et abordable qui permet de préchauffer l’eau grâce à l’énergie solaire avant de la porter à température à l’aide d’une chaudière à condensation. © GRDF

    Une chaudière pour compléter une installation solaire

    À un niveau plus modeste, celui de votre maison, il est également possible de coupler gaz naturel et énergies renouvelablesénergies renouvelables. Il est possible, par exemple (voir les images ci-dessus), d'associer une chaudière à condensation à un chauffe-eau solaire.

    Ce dernier permettrait, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergieAgence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), de diviser par deux vos dépenses en eau chaude sanitaire par rapport à un système plus classique. La chaudière à condensation peut alors être connectée au chauffe-eau et prendre le relais lorsque la météométéo est défavorable. Une installation qui vous permettra de répondre aux exigences de la RT 2012.

    Une chaudière hybride pour un développement durable

    De son côté, la chaudière hybride gaz naturel associe deux systèmes de chauffage :

    Dans ce cas, et de manière assez classique, un ballon stocke la chaleurchaleur pour que l'occupant de la maison puisse l'utiliser au moment souhaité sous forme d'eau chaude. Lorsque l'ensoleillement est insuffisant pour la production d'eau chaude, la chaudière à condensation réalise le complément.

    L'objectif principal de la chaudière hybridehybride est de vous aider à économiser de l'énergie. Elle permet également de répondre aux exigences de la RT 2012

    Voir aussi

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