Dossier KEZACOP

COP23, jour 5 : les enjeux énergétiques dans les négociations climatiques

La question énergétique est centrale dans les négociations internationales sur le climat. Greenpeace, WWF, 350.org et les Amis de la Terre apportent leur décryptage.

Les vidéos du jour

EPISODE 4 : Bloquer une Mine

Les objectifs de l'accord de Paris ne seront pas atteints sans une sortie rapide du charbon.Vincent Verzat – Partager C'est Sympa était dans une mine de charbon en Allemagne, la veille de l'ouverture de la COP23 !

Publié par Réseau Action Climat sur jeudi 9 novembre 2017

EPISODE 5 : Faire Volt-Face

Vincent Verzat – Partager C'est Sympa à la #COP23, épisode 5. Aujourd'hui, on parle des enjeux énergétiques dans les négociations, avec WWF-France et 350 France. Toutes les informations dans notre décryptage : https://reseauactionclimat.org/dossiers/cop23-kezacop-jour5/

Publié par Réseau Action Climat sur vendredi 10 novembre 2017

Le « Fossile du jour »

Le Fossile du jour est décerné aux pays développés (dont la responsabilité historique en matière de changements climatiques a largement contribué à la situation actuelle) pour leur opposition à la discussion sur les actions avant 2020 et son inscription à l’agenda de la COP23. Les événements climatiques extrêmes de cette année, qui ont dévasté des communautés partout dans le monde, montrent le besoin urgent d’agir dès maintenant ; nous ne pouvons pas nous contenter de simples discussions jusqu’en 2020. Alors que les pays vulnérables plaident pour leur survie, il est scandaleux de voir les pays développés s’y opposer. Tous les pays doivent faire plus dans la période avant 2020 ! Cela signifie que les pays développés doivent tenir leurs précédents engagements, y compris financiers, pour aider les pays les plus pauvres à agir.

Les pays développés ont-ils oubliés le compromis de Durban et le plan de travail pour avancer sur les efforts climatiques avant 2020 ? Les raisons pour lesquelles les enjeux de l’action avant 2020 avaient disparu de l’agenda des négociations étaient déjà mystérieuses. Mais les remettre à l’ordre du jour ne sera pas suffisant : les pays doivent utiliser cet espace pour avancer de façon constructive avant 2020, avec des actions de terrain et des soutiens additionnels pour les pays en voie de développement.

Cette situation a engendré un déficit de confiance dans les négociations. Il semble que les pays développés veulent seulement donner l’illusion qu’ils sont engagés dans les actions avant 2020, mais il y a une contradiction majeure entre leurs paroles et leurs actes.

Cette situation doit prendre fin. Les pays développés doivent être ouverts au processus dans le cadre de la COP, a minima pour démarrer les discussions.

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