Contribution du Sénégal à la réduction des émissions de gaz à effet de serre : validation des études sectorielles d’atténuation et d’adaptation


 L’Atelier d’examen et de validation des études sectorielles d’atténuation et d’adaptation de la contribution prévue déterminée au niveau national dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques pour l’accord de Paris a réuni hier un pool d’experts pour évaluer les opportunités en matière d’atténuation et d’évaluation au niveau des différents secteurs de développement.
Ousmane Fall Sarr President du comité national changement climatique Senegal (COMNIAC), a indiqué que le document de référence par rapport à cet exercice et le PSE. « On va essayer de voir par rapport à notre trajectoire de dveloppment comment faire pour y intégrer les mesures d’atténuations en termes de contribution du Sénégal à la lutte contre les changements climatiques » dira t’il
 Pour le volet adaptation le Sénégal vulnérable avec une frange côtière  assez importante, une économie qui dépend en grande partie de l’agriculture  le problème de ressources en eau, « donc tous ses secteurs seront analysées  et évalués et proposer des mesures qui pourraient nous permettre d’avoir une trajectoire de développement sobre en carbone et  résiliente par rapport aux effets néfastes des changements climatiques » ajoutera t’il.  
Souleymane Diallo Directeur de cabinet du ministre de l’environnement et du développement durable qui procédait à l’ouverture de cet atelier a quant à lui a assuré que les acteurs étaient dans le tempo pour déposer la contribution sénégalaise. Il a assuré que certes, le Sénégal émet très peu sur l’échiquier international comparé aux autres pays développés et émergents comme le Brésil, l’Inde, l’Indonésie ; toutefois, il peut réduire dira t-il sa trajectoire « business as usual » d’émissions de gaz à effet de serre, d’ici l’horizon 2035, tout en réalisant les objectifs quantifiés du Plan Sénégal Emergent (PSE) et cela grâce aux options « gagnant-gagnant » dans les secteurs de l’énergie, des déchets, du transport, de l’industrie, de la foresterie et de l’agriculture ».
Cette session d’examen des options et orientations proposées à la fois dans le cadre de l’adaptation et de l’atténuation, permettra donc ainsi de finaliser la contribution du Sénégal pour Paris et de mieux préparer l’économie du Sénégal à faire face aux  impacts du changement climatique.
Mardi 11 Août 2015




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