OMC: COMMUNIQUÉ DE PRESSE 2006

PRESS/437
11 avril 2006
COMMERCE MONDIAL 2005, PERSPECTIVES POUR 2006

La reprise du commerce s’est amorcée au milieu de 2005, mais l’incertitude persiste pour 2006

D’après les économistes de l’OMC, le commerce mondial qui affichait au début de 2005 une faible croissance s’est ressaisi à la fin de l’année, le volume des marchandises échangées enregistrant une croissance de 6 pour cent.

Un certain nombre d’incertitudes persistent pour 2006. Les économistes de l’OMC relèvent des signes d’un environnement plus favorable à l’investissement mais aussi d’une certaine fragilité en ce qui concerne les perspectives de consommation et d’emploi, en particulier en Europe. Ils prévoient une croissance de 7 pour cent du volume du commerce des marchandises (en termes réels, compte tenu de la variation des prix) et de 3,5 pour cent de l’économie mondiale en 2006. La tendance devrait, selon eux, être similaire pour le commerce des marchandises et des services mesuré en dollars même si les chiffres sont différents en raison de la hausse des prix de l’énergie.

“Le système commercial mondial est dans une période de transition” a dit le Directeur général de l’OMC, M. Pascal Lamy. “Les nouvelles conditions économiques, les grandes avancées technologiques et l’émergence de nouveaux acteurs sur la scène mondiale sont autant d’éléments qui montrent que nous sommes à l’aube de profonds changements. Les déséquilibres persistants, en grande partie dus à des facteurs macro-économiques, continuent de préoccuper certaines grandes économies. Dans un tel climat d’incertitude, une chose est sûre, les gouvernements Membres doivent consolider le système commercial mondial et le rendre plus équitable et plus intéressant pour tous ceux qui font du commerce au XXIe siècle. La meilleure manière de procéder serait sans aucun doute de conclure cette année un accord ambitieux dans le cadre du Cycle de négociations commerciales mondiales de Doha.”

  
  

Aperçu des principales tendances du commerce en 2005  haut de page

En 2005, le commerce mondial mesuré par les exportations de marchandises a progressé de 6 pour cent en termes réels (à prix constants, les volumes étant ajustés pour tenir compte des variations de prix), après la hausse exceptionnelle de 9 pour cent enregistrée en 2004. Ce ralentissement, témoin d’une baisse de régime de l’économie mondiale, a été observé dès le milieu de 2004. La tendance à la baisse de la croissance du commerce a toutefois été jugulée et s’est inversée au deuxième trimestre. (Les données relatives au commerce des services commerciaux ne sont pas disponibles en termes réels.)

La croissance du commerce, exprimée en dollars, qui est affectée par les variations de prix, a enregistré une baisse plus importante que la croissance du commerce en termes réels en 2005, car les prix moyens en dollars ont augmenté moins rapidement (6,5 pour cent en 2005 contre 11 pour cent en 2004). La valeur des exportations mondiales de marchandises a augmenté de 13 pour cent en 2005 (contre 21 pour cent en 2004) et a passé la barre des 10 000 milliards de dollars pour la première fois. D’après les estimations, les exportations de services commerciaux ont progressé de 11 pour cent à prix courants (en termes nominaux ou en dollars) pour atteindre 2 400 milliards de dollars en 2005 (19 pour cent en 2004).

À la faveur de la hausse des prix du pétrole, l'Afrique, le Moyen-Orient, l'Amérique du Sud et centrale, ainsi que la Communauté des États indépendants (la CEI, qui regroupe les pays de l’ancienne Union soviétique à l’exception des États baltes) ont enregistré une forte croissance des exportations de marchandises en 2005. Toutes ces régions sont de grands exportateurs nets de combustibles. Les parts de l'Afrique et du Moyen-Orient dans les exportations mondiales de marchandises ont atteint leur plus haut niveau en 20 ans, en raison des tendances observées sur le marché du pétrole ces deux dernières années.

En Europe, les résultats commerciaux ont stagné en 2005, tout comme l’ensemble des résultats économiques. La croissance des exportations et des importations a été plus faible que dans les autres régions à la fois pour les marchandises et pour les services. La hausse des exportations de marchandises et de services de l'Amérique du Nord est restée légèrement inférieure au taux mondial.

Commerce des marchandises par secteur

L’évolution du commerce a été très différente selon les secteurs, essentiellement en raison de l’évolution relative des prix. La modicité et la stagnation des prix des denrées alimentaires, des matières premières agricoles et des produits manufacturés ont tranché avec la nouvelle envolée des prix des métaux et des combustibles. La part des combustibles et des autres produits miniers dans le commerce mondial des marchandises a ainsi atteint 16 pour cent, soit son plus haut niveau depuis 1985. À l’opposé, la part des produits agricoles dans les exportations mondiales de marchandises est descendue à un niveau sans précédent de moins de 9 pour cent.

Dans le secteur manufacturier, ce sont les exportations de produits sidérurgiques et de produits chimiques qui ont enregistré, en valeur, la plus forte progression. Malgré une certaine reprise de la demande mondiale dans le secteur des ordinateurs et autres produits électroniques, en valeur, le commerce de ces catégories de produits n’a pas progressé plus rapidement que celui des produits manufacturés en général. En d’autres termes, les produits électroniques n’ont pas à nouveau joué le rôle dynamique qu’ils avaient EU dans l’expansion du commerce des produits manufacturés dans les années 90. Dans les années 90, la valeur des exportations des produits électroniques a augmenté en moyenne de 12 pour cent, soit deux fois plus vite que pour tous les autres produits manufacturés. D’après les renseignements disponibles au début de 2006, l’expansion du commerce mondial des textiles et des vêtements a été inférieure à la moyenne en 2005.

Services

Les taux d’expansion dans les grandes catégories de services commerciaux (transports, voyages et autres services commerciaux) ont été dans l’ensemble équivalents à ceux de 2005, allant de près de 10 pour cent pour les services de voyage à 12 pour cent pour les services de transport.

Environnement économique

Les taux de change ont subi d’importantes fluctuations en 2005. Au cours de l’année, l’euro, la livre britannique et le yen japonais se sont dépréciés par rapport au dollar, inversant la tendance qui avait prédominé tout au long de 2004. Néanmoins, les moyennes annuelles de ces taux de change par rapport au dollar n’ont guère varié entre 2004 et 2005. Par ailleurs, la valeur des monnaies de plusieurs grands pays exportateurs de ressources naturelles comme l'Australie, le Brésil, le Canada, le Chili et le Mexique, a augmenté de 3,5 à 17 pour cent.

La hausse sensible des prix des combustibles et autres produits miniers a gonflé l’excédent commercial des pays (régions) exportateurs de pétrole et a creusé le déficit commercial de nombreux pays importateurs de pétrole. Aux États-Unis, les déficits de la balance commerciale (marchandises) et de la balance courante (marchandises et services), qui étaient déjà très importants en 2004, se sont encore alourdis en 2005. Le déficit du commerce des marchandises et des services des États-Unis a représenté un peu moins de 6 pour cent du produit intérieur brut (PIB) du pays. Il a aussi atteint environ 6 pour cent des exportations mondiales de marchandises et de services commerciaux.

Le faible niveau des taux d’intérêt sur les marchés des pays développés a permis une amélioration de la situation de la dette dans de nombreux pays en développement. La reprise des flux d’investissement étranger direct (IED) et les fortes hausses enregistrées sur les marchés des valeurs dans le monde entier sont d’autres indicateurs montrant que le marché des capitaux a soutenu la reprise de l’économie et du commerce mondiaux en 2005.

  
  

Ralentissement de la croissance en 2005  haut de page

Après la forte expansion qu’elle avait connue en 2004, l’économie mondiale a progressé de 3,3 pour cent en 2005, enregistrant un ralentissement qui est tout à fait conforme aux projections qui avaient été faites au début de 2005. Seule la conjoncture économique au Japon s’est révélée bien plus favorable que prévu. La croissance du PIB du Japon a été de 2,8 pour cent, ce qui est le meilleur résultat enregistré depuis la crise financière qui a frappé l'Asie en 1997. Annoncée à 6 pour cent, la croissance du commerce mondial en 2005 a été légèrement inférieure à ce qui était prévu en avril 2005.(1) La croissance du commerce mondial des marchandises a été près de deux fois plus importante que la croissance de la production mondiale, ce qui correspond à la tendance observée depuis une dizaine d’années au moins. Il convient aussi de noter que bien que la croissance du commerce et de la production ait fléchi l’an dernier par rapport à 2004, elle est quand même restée dans les deux CAS supérieure aux taux moyens enregistrés pendant la période 1995‑2005 (voir le graphique 1).

Graphique 1: Croissance du volume du commerce mondial des marchandises et du PIB mondial, 1995‑2005  haut de page
Variation annuelle en pourcentage


  
Source: OMC.
  

Régions

Dans les quatre principales économies européennes (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni), la croissance a été anémique en 2005, allant d’un taux proche de la stagnation en Italie à un maigre 1,8 pour cent au Royaume-Uni. En revanche, dans les dix nouveaux membres de l'Union européenne, la croissance économique a atteint près de 4 pour cent, soit un niveau encore largement supérieur à la moyenne de l'Union européenne.

En Amérique du Nord, la croissance du PIB et la croissance du commerce en termes réels — 3,4 pour cent et un peu plus de 6 pour cent, respectivement — ont été conformes aux moyennes mondiales. Le fléchissement de la croissance économique aux États-Unis s’est traduit par une baisse des importations de marchandises qui, pour la première fois depuis 1997, ont augmenté moins rapidement que les exportations de marchandises.

Dans les régions en développement, la croissance économique est restée ferme, quoiqu’un peu moins vigoureuse que les années précédentes. En Amérique du Sud et centrale (y compris les Caraïbes), en Afrique et au Moyen-Orient, les taux de croissance moyens du PIB régional se sont situés entre 4 et 5 pour cent. Les pays en développement d'Asie n’ont pas échappé à la tendance mondiale d’une croissance plus modérée, même si avec 6,5 pour cent, ce sont encore eux qui, parmi toutes les régions en développement, ont obtenu les meilleurs résultats en 2005. La Chine et l'Inde, les deux pays les plus peuplés du monde, ont de nouveau annoncé une croissance exceptionnelle de leur PIB en 2005 (9,9 pour cent et 7,1 pour cent, respectivement).

De toutes les régions, c’est la Communauté des États indépendants qui a annoncé la plus forte croissance économique en 2005. Les gains considérables découlant de la forte augmentation des recettes d’exportation ont stimulé les dépenses des secteurs public et privé et ont abouti à une croissance de 6,6 pour cent du PIB, soit le double de la moyenne mondiale. Il n’est donc pas surprenant que l’augmentation en termes réels des importations de marchandises ait été bien plus forte dans la CEI que dans toutes les autres régions.

Au Canada et aux États-Unis, la croissance économique a été suffisamment robuste pour réduire encore le taux de chômage, alors que, en raison de la faible croissance en Europe, le taux de chômage de l'Union européenne (25) a largement dépassé les 8 pour cent. Les données sur le chômage dans les pays en développement sont bien plus dispersées mais, étant donné que dans la plupart des régions en développement, l’accroissement de la population active oscille entre 2 et 3 pour cent, seule une très forte croissance économique peut entraîner une croissance de l’emploi suffisamment vigoureuse pour réduire le chômage et le sous-emploi dans ces régions.(2)

Politiques et conjoncture

Les politiques monétaires et budgétaires des grands pays industriels ont visé à stimuler l’activité économique stagnante grâce au faible niveau des taux d’intérêt réels et à la hausse des déficits du secteur public. L’augmentation des coûts de l’énergie a toutefois EU un effet négatif, car elle a limité la hausse des revenus réels dans les pays importateurs de pétrole et a freiné la reprise.

Les tendances observées sur le marché du pétrole ont contribué à creuser le déficit courant des États‑Unis et ont réduit l’excédent courant en Europe, au Japon et dans les pays en développement d'Asie de l'est. Les régions/pays exportateurs de pétrole ont fait état d’une nouvelle hausse de l’excédent de leurs opérations courantes en 2005 et ont considérablement accru leurs réserves en devises.

En ce qui concerne les flux de capitaux internationaux vers les marchés émergents, les flux privés nets ont augmenté en 2005 alors que les flux publics nets ont diminué, en particulier les flux vers l'Amérique latine.(3) Au niveau mondial l’investissement étranger direct (IED), stimulé par la hausse des activités de fusion, a progressé de près de 30 pour cent en 2005, pour atteindre environ 900 milliards de dollars. Bien que l’augmentation globale soit largement attribuable aux tendances observées en Europe, les flux vers l'Afrique et le Moyen‑Orient ont aussi considérablement progressé. La Chine, qui comme l’année précédente a attiré 60 milliards de dollars, est restée le principal pays de destination de l’IED dans les pays en développement.(4)

Prix

Les taux intérieurs de l’inflation, en particulier de l’inflation de base, sont restés modérés en Amérique du Nord et en Europe, alors que la déflation a pris fin au Japon. En Amérique du Sud, au Moyen‑Orient et dans les pays en développement asiatiques, la hausse des prix à la consommation a progressé de moins de 1 point de pourcentage, restant dans une fourchette allant de 4 pour cent à 7 pour cent.

Alors que la tendance mondiale était à une hausse modérée des prix intérieurs, les prix en dollars des marchandises faisant l’objet d’échanges internationaux ont augmenté de 6,5 pour cent en 2005, soit dans une proportion moindre que pendant l’année précédente où l’indice de la valeur unitaire des exportations mondiales avait augmenté de 11 pour cent. Le ralentissement de la hausse des prix mondiaux l’année dernière est le résultat net des différentes évolutions observées dans les grands groupes de produits. Alors que les prix des combustibles ont enregistré une hausse de plus de 35 pour cent en 2005, soit bien plus importante que l’année précédente, les prix des produits agricoles et des produits manufacturés ont augmenté de 2 à 3 pour cent, soit à un rythme nettement inférieur à celui de l’année précédente (graphique 2).

Les prix des minéraux et des métaux non ferreux ont progressé d’un quart en 2005, après avoir augmenté de plus d’un tiers en 2004. En deux ans, la hausse cumulée des prix nominaux pour ces deux groupes de produits — combustibles et minéraux et métaux non ferreux — a dépassé deux tiers. Ces majorations sont considérables tant en termes nominaux qu’en termes relatifs. Les prix des produits manufacturés n’ont progressé que d’un peu plus de 10 pour cent pendant cette période de deux ans. Les fortes variations des prix relatifs ont EU une profonde incidence sur les courants d’échanges en termes nominaux ces deux dernières années.


Graphique 2: Prix à l’exportation de certains produits primaires, 2004 et 2005  haut de page
Variation annuelle en pourcentage


  
a. Y compris le café, le cacao (en fèves) et le thé.
Source: FMI, Statistiques financières internationales.
  

Taux de change

L’évolution des prix relatifs en 2005 a été bien différente de celle de 2004 puisque la tendance à la dépréciation du dollar des États‑Unis par rapport au yen japonais, à l’euro et à la livre britannique a été partiellement inversée. En moyenne annuelle, le yen et la livre se sont légèrement dépréciés tandis que l’euro a stagné par rapport au dollar en 2005, ce qui contraste fortement avec la situation en 2004, année où le dollar s’était déprécié par rapport à ces trois grandes monnaies (graphique 3).

Après l’abandon du système déjà ancien de rattachement du yuan chinois au dollar des États‑Unis, le yuan s’est légèrement apprécié, ce qui n’a apparemment pas freiné la croissance de l’excédent commercial de la Chine au second semestre de 2005. Les taux de change de deux groupes d’économies ont toutefois continué de se raffermir par rapport au dollar des États‑Unis. Il s’agit, en premier lieu, des pays qui ont profité de la vigueur des prix des combustibles et d’autres produits de base et, en second lieu, d’un groupe de grands exportateurs de produits manufacturés à revenus élevés de l'Asie de l'est (comme la République de Corée, Singapour et le Taipei chinois).

Dans l’ensemble, l’évolution des taux de change en 2005 a généralement accentué l’incidence des variations des prix relatifs sur les courants d’échanges en termes nominaux et n’a guère contribué à réduire les grands déséquilibres des comptes courants.

Graphique 3: Évolution du dollar par rapport à des monnaies européennes et asiatiquesa, 2001-2005  haut de page
Indices, janvier 2001 = 100


  
a. Paniers de monnaies pondérés par la valeur des échanges. Les monnaies européennes sont celles de la zone euro, du Royaume-Uni, de la Suisse, de la Suède, de la Norvège, de la Bulgarie, de la République tchèque, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la Roumanie et de la République slovaque.
b. Panier de monnaies pondéré par les échanges comprenant le won coréen, le dollar singapourien et le dollar du Taipei chinois.

  
  

Évolution du commerce des marchandises par région en termes réels  haut de page

En 2005, la croissance du commerce mondial s’est ralentie dans toutes les régions sauf la CEI, les importations de marchandises de chaque région en termes réels s’étant accrues moins rapidement que l’année précédente. Toutefois, les importations des pays développés importateurs de pétrole — Japon, Union européenne, États-Unis — ont particulièrement manqué de dynamisme. Ces pays sont ceux qui, parmi les grandes régions, ont enregistré la plus faible croissance des importations en 2005. La plupart des régions ont également connu une croissance plus lente de leurs exportations, à l’exception de l'Afrique et du Moyen‑Orient où on estime que le taux de croissance des exportations a été un peu plus élevé que celui de 7 pour cent atteint en 2004.

Europe

Les trois quarts du commerce européen s’effectuant à l’intérieur de l'Europe, les exportations et les importations totales de cette région ne se sont accrues que d’environ 3 pour cent, soit beaucoup moins que la moyenne mondiale (tableau 1). Cela correspond à la croissance relativement faible en 2005 du PIB de l'Europe.

Tableau 1: PIB et commerce des marchandises par région, 2004-2005  haut de page
Pourcentage annuel à prix constants

PIB

Exportations

Importations

2004

2005

2004

2005

2004

2005

Amérique du Nord

4,1

3,4

8,0

6,0

10,5

6,5

  États-Unis

4,2

3,5

8,5

7,0

11,0

5,5

Amérique du Sud et Amérique centralea

6,8

4,9

12,5

10,0

18,5

14,0

Europe

2,3

1,7

7,0

3,5

7,0

3,0

  Union européenne (25)

2,2

1,6

7,0

3,5

6,0

2,5

Communauté des États indépendants

8,0

6,6

13,0

4,5

16,0

16,5

Afrique et Moyen-Orient

5,7

4,5

7,0

7,5

13,5

12,0

Asie

4,2

4,2

14,0

9,5

14,0

7,5

  Chine

10,1

9,9

24,0

25,0

21,5

11,5

  Japonb

2,3

2,8

10,5

1,0

7,0

2,5

Monde

3,9

3,3

9,5

6,0

  
a. Y compris les Caraïbes.
b. Les données sur le volume du commerce sont fondées sur les statistiques douanières du Japon. Les données des comptes nationaux font apparaître une croissance nettement plus forte des exportations et des importations en 2005.

Source: OMC.

États-Unis

Les importations des États-Unis ont progressé de 5,5 pour cent en termes réels, chiffre inférieur non seulement à la croissance du commerce mondial mais aussi à l’accroissement des exportations du pays qui ont augmenté de 7 pour cent. Pour la première fois en huit ans, les exportations de marchandises des États-Unis se sont accrues plus vite que les exportations mondiales de marchandises. Le dynamisme relatif de ces exportations peut être attribué à la reprise des expéditions de produits agricoles et à la vigueur des exportations de biens d’équipement. Du côté des importations, les fournitures industrielles (y compris le pétrole brut et les produits pétroliers) et les produits de l’industrie automobile ont enregistré en 2005 des taux de croissance inférieurs à la moyenne.

Chine

Si l'Europe et les États-Unis ont connu en 2005 une croissance du PIB nettement plus faible qu’en 2004, l’économie chinoise a continué de croître très vigoureusement, avec un taux proche de 10 pour cent. Malgré ce taux de croissance du PIB, l’accroissement des importations de la Chine est tombé à 11,5 pour cent, soit une réduction de près de la moitié, alors que les exportations de marchandises en termes réels ont continué de progresser de 25 pour cent, à peu près aussi vite que l’année précédente. En 2004, les taux de croissance des exportations et des importations en termes réels étaient beaucoup plus proches l’un de l’autre. Selon les douanes chinoises, les importations d’un grand nombre de produits semi-manufacturés (par exemple les textiles, les métaux non ferreux) et de machines spéciales ont diminué en termes réels et les importations de combustibles et de véhicules automobiles routiers ont stagné. Toutefois, les importations d’ordinateurs, de matériel de télécommunication et de machines électriques ont continué d’augmenter rapidement.

Autres régions

La Communauté des États indépendants (CEI) et l'Amérique du Sud et centrale ont enregistré les taux de croissance du PIB les plus élevés de toutes les grandes régions ainsi qu’un taux de croissance des importations à deux chiffres. On estime à 12 pour cent la croissance en termes réels des importations de marchandises en Afrique et au Moyen‑Orient considérés ensemble.

Les données sur le volume des échanges présentées dans le graphique 4 (et le tableau 1) indiquent qu’il existe une corrélation entre les variations des courants d’échanges en termes réels et l’évolution des prix relatifs. Les exportateurs nets de combustibles et d’autres produits des industries extractives comme la CEI, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Amérique du Sud et centrale, ont annoncé une croissance des importations supérieure à celle des exportations alors que dans les régions importatrices nettes de combustibles, comme l'Europe, l'Asie et les États-Unis, les exportations de marchandises en termes réels ont été supérieures aux importations de marchandises en 2005.

Graphique 4: Croissance du commerce des marchandises en termes réels par région, 2005  haut de page
Variation annuelle en pourcentage

  
Source: OMC.

  
  

Commerce en termes nominaux en 2005  haut de page

Il est préférable d’analyser les tendances à long terme en termes réels (c’est-à-dire sans tenir compte des variations de prix), comme nous l’avons fait plus haut. Mais l’incidence des prix peut aussi être importante pour les recettes tirées des échanges, la balance commerciale d’un pays ou la part d'une nation commerçante dans le commerce mondial. Les valeurs nominales des échanges (tenant compte des variations de prix et des taux de change) présentent alors un certain intérêt. De plus, dans certains domaines comme le commerce des services commerciaux, on ne dispose pas de renseignements en termes réels car il n’existe pas de données au niveau mondial. Les paragraphes suivants décrivent la situation en termes nominaux.

En 2005, la valeur des exportations mondiales de marchandises a augmenté de 13 pour cent pour atteindre 10,1 billions de dollars et celle des exportations mondiales de services commerciaux de 11 pour cent, pour s’établir à 2,4 billions de dollars. Il y a donc EU, tant pour les marchandises que pour les services commerciaux, un net ralentissement de la croissance par rapport à 2004. Pour la troisième année de suite, les exportations de services commerciaux transfrontières ont progressé moins rapidement que les exportations mondiales de marchandises (tableau 2).

Tableau 2: Exportations mondiales de marchandises et de services commerciaux, 2005  haut de page
Milliards de dollars et pourcentage

       

 

Valeur

Variation annuelle en pourcentage

 

2005

2000-2005

2003

2004

2005

Marchandises

10 120

10

17

21

13

Services commerciaux

2 415

10

15

19

11

  
Source: OMC.

Europe

L'Europe, qui est parmi les grandes régions géographiques la première région commerçante, est aussi celle qui a enregistré la plus faible croissance des exportations et des importations pour les marchandises comme pour les services commerciaux en 2005. C’est également la région où la croissance du commerce mesurée en dollars s’est le plus ralentie en 2005 (tableaux 1 et 2 de l'Appendice). Le ralentissement peut être attribué pour une bonne part à l’évolution des taux de change. Mesurés en euros, les échanges à la fois de marchandises et de services commerciaux de l'Europe se sont accrus de 7,5 pour cent en 2005, taux qui n’est que légèrement inférieur à celui de 2004 (voir le graphique 5).

Graphique 5: Exportations de marchandises et de services commerciaux de l'Europe en termes nominaux, 2003-2005  haut de page
Variation annuelle en pourcentage, valeurs en euros et en dollars


  

Amérique du Nord

Les exportations de marchandises et de services commerciaux de l'Amérique du Nord ont progressé de 12 et de 10 pour cent, respectivement, soit un peu moins que les moyennes mondiales correspondantes. Depuis cinq ans, la croissance des exportations de marchandises et de services commerciaux de l'Amérique du Nord n’atteint que la moitié environ du taux de croissance annuel moyen de 10 pour cent observé à l’échelle du monde. Les importations de marchandises de l'Amérique du Nord se sont accrues de 6 pour cent.

Autres régions

Le Moyen‑Orient, l'Afrique et la CEI, qui sont les plus gros exportateurs nets de combustibles au monde, ont profité des nouvelles hausses des prix des combustibles, enregistrant une augmentation de la valeur de leurs exportations de marchandises comprise entre 29 et 36 pour cent en 2005. En 2004 et 2005, la forte croissance de leurs recettes d’exportation a permis à ces régions de connaître un taux de progression de leurs importations de marchandises et de services supérieur à la moyenne mondiale.

L'Amérique du Sud et centrale (y compris les Caraïbes) a enregistré en 2005 non seulement une croissance très forte du commerce des marchandises — près d’un quart —, mais aussi la plus forte progression des échanges de services commerciaux de toutes les régions. Une croissance économique vigoureuse, une évolution favorable du prix des produits de base et des appréciations des taux de change ont contribué à ce résultat remarquable de la valeur nominale du commerce dans la région en 2005.

Pays: marchandises

Les résultats commerciaux des différents pays sont très contrastés. Parmi les 30 principaux exportateurs de marchandises, les accroissements relativement faibles des exportations enregistrés dans plusieurs pays européens (par exemple l'Espagne et la France) tranchent vivement avec les nettes progressions indiquées pour les pays exportateurs de pétrole.

Malgré ces grandes variations, le classement des exportateurs n’a guère changé. Les Émirats arabes unis ont gagné trois places et la Russie deux places, devenant ainsi respectivement par ordre d’importance les 24ème et 13ème exportateurs de marchandises en 2005. L'Arabie saoudite et le Brésil ont gagné une place chacun, et occupent aujourd’hui les 18ème et 23ème rangs.

Du côté des importations, les taux de croissance annuels des 30 principaux importateurs ont varié entre 4 pour cent pour l'Autriche et le niveau record de 35 atteint par l'Inde. Le Japon s’est hissé au quatrième rang des importateurs, ses importations ayant dépassé celles du Royaume-Uni et de la France. L'Inde, la Fédération de Russie, les Émirats arabes unis et le Brésil ont gagné des places dans le classement des importateurs mondiaux de marchandises, avec aussi des parts plus grosses (tableau 3 de l'Appendice).

Le tableau 4 de l'Appendice indique le classement des principaux acteurs du commerce mondial des marchandises compte non tenu des échanges entre les membres de l’UE(25). Si l’on considère l’UE(25) comme une seule entité commerciale, une dizaine de nouveaux pays entrent dans le groupe des 30 principaux exportateurs et Hong Kong Chine, la République de Corée, la Fédération de Russie, Singapour et le Mexique viennent se ranger parmi les dix principaux exportateurs de marchandises. Par rapport à 2004, deux exportateurs de pétrole, le Koweït et le Nigéria ont fait leur entrée dans le groupe des 30 plus gros exportateurs du monde.

Pays: Services

En ce qui concerne les échanges de services commerciaux, les 20 plus gros exportateurs ont enregistré des résultats allant d’une légère baisse des exportations du Royaume-Uni à une très forte augmentation des exportations (et des importations) de la Chine et de l'Inde. Malheureusement, les données officielles disponibles pour la Chine ne couvrent que le premier semestre de 2005 tandis que les remarquables accroissements enregistrés pour l'Inde semblent tenir en partie à une meilleure couverture des transactions. Il est toutefois certain que l'Inde a beaucoup amélioré sa position parmi les acteurs du commerce des services.

S’il n’y a pas EU de changement dans le classement des cinq principaux exportateurs et importateurs de services commerciaux, on estime que la Chine a légèrement progressé tant pour les exportations que pour les importations, devenant le huitième exportateur et le septième importateur mondial.

Le tassement des exportations de services commerciaux du Royaume-Uni est principalement du à l’augmentation des opérations de liquidation des sinistres en tant qu’élément de la catégorie “Autres services commerciaux”. Parmi les principaux importateurs de services, le Japon et les Pays-Bas n’ont enregistré qu’un accroissement marginal de leurs importations de services commerciaux en 2005, ce qui s’explique principalement par la diminution, dans ces deux pays, des dépenses consacrées aux voyages à l’étranger (tableau 5 de l'Appendice).

  
  

Perspectives du commerce pour 2006  haut de page

La situation économique mondiale au début de 2006 suscite encore de nombreuses incertitudes. Dans les pays développés, la situation financière du secteur des entreprises, qui s’est généralement améliorée, et la hausse sur les marchés boursiers sont des indicateurs qui donnent à penser que la reprise attendue depuis longtemps de l’investissement en Europe finira par se concrétiser et fortifier la croissance économique. Toutefois, la reprise de la consommation privée restera fragile tant que la situation de l’emploi ne s’améliorera pas et que le coût de l’énergie continuera de croître. C’est sur le renforcement de l’économie européenne que la plupart des prévisionnistes fondent leurs prédictions d’une croissance générale plus forte dans les pays développés. Si l’on s’attend à ce que l’économie des États-Unis connaisse une croissance légèrement plus faible qu’en 2005, son taux d’expansion de 3 à 3,5 pour cent continue à dépasser celui de l'Union européenne et du Japon.

Le ralentissement de la croissance du PIB des États-Unis comme de l'Union européenne au quatrième trimestre de 2005 (graphique 6) a ébranlé la confiance qui inspiraient les projections prévoyant une amélioration constante de la croissance économique des pays développés.

Si la croissance économique s’accélère dans les pays de l’OCDE au premier semestre de 2006 et si les régions en développement maintiennent le fort taux de croissance enregistré en 2005, l’économie mondiale devrait croître d’environ 3,5 pour cent en 2006 soit très légèrement plus vite qu’en 2005.

Le commerce mondial devrait profiter de cette légère amélioration de la croissance économique — en particulier dans l'Union européenne — et atteindre 7 pour cent en 2006. Cette estimation est étayée par le modèle prévisionnel de séries chronologiques du Secrétariat qui prévoit une croissance du commerce comprise entre 5,5 et 6 pour cent dans la zone de l’OCDE en 2006.(5)

Différents facteurs risquent d’entraîner une révision à la baisse de cette projection: par exemple, le ralentissement de la demande aux États-Unis pourrait être plus marqué que prévu sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt réels et du coût de l’énergie et l’amorce de reprise dans l'Union européenne pourrait tourner court. On ne peut exclure une nouvelle hausse du coût de l’énergie en 2006, car les prix du pétrole brut ont atteint un nouveau pic au premier trimestre de l’année et dépassent déjà de 10 pour cent la moyenne annuelle de 2005.

Graphique 6: Croissance du PIB et du commerce des pays de l’OCDE en termes réels, 2004-2005  haut de page
Variation trimestrielle en pourcentage (taux annuels)

Variation annuelle en pourcentage


  
Source: OCDE, Olisnet.
  

Appendice: Tableau 1
Commerce mondial des marchandises, par région et pour certains pays, 2005  haut de page
(Milliards de dollars et pourcentage.)

Exportations

Importations

Valeur

Variation annuelle en pourcentage

Valeur

Variation annuelle en pourcentage

2005

2000-2005

2003

2004

2005

2005

2000-2005

2003

2004

2005

Monde

10 121

10

17

21

13

10 481

10

17

22

13

Amérique du Nord

1 478

4

5

14

12

2 285

6

8

16

14

  États-Unis

904

3

5

13

10

1 733

7

9

17

14

  Canada

360

5

8

16

14

320

6

8

14

14

  Mexique

214

5

3

14

14

232

5

1

15

12

Amérique du Sud et centralea

351

13

15

29

25

294

7

6

28

22

  Brésil

118

17

21

32

23

78

6

3

31

17

  Autres pays
  d'Amérique du Sud
  et centralea

232

11

12

28

26

216

8

7

27

24

Europe

4 353

11

19

20

8

4 521

10

20

20

9

  Europe (25)

3 988

10

19

19

7

4 120

10

20

20

8

    Allemagne

971

12

22

21

7

774

9

23

18

8

    France

459

7

18

15

2

496

8

21

18

5

    Royaume-Uni

378

6

9

14

9

501

8

13

20

6

    Italie

367

9

18

18

4

380

10

20

19

7

  Autres pays
  d'Europe
  occidentaleb

233

10

14

18

14

182

8

15

16

10

    Suisse

126

9

15

18

6

121

8

15

16

9

  Europe du Sud-estb

132

21

29

34

17

219

19

33

36

18

CEI

342

19

27

36

29

216

21

27

31

25

  Fédération de
  Russie

245

18

27

35

34

125

23

25

28

28

Afrique

296

15

26

30

29

248

14

21

29

16

  Afrique du Sud

52

12

23

26

13

67

17

40

39

16

  Afrique sans
  Afrique du Sud

244

16

26

31

33

181

13

16

26

16

  Pays exportateurs
  de pétrolec

166

18

33

41

45

63

17

17

34

17

  Pays non
  exportateurs de
  pétrole

78

11

18

18

12

118

11

15

22

16

Moyen-Orient

529

15

20

30

36

318

15

15

26

19

Asie

2 773

11

19

25

15

2 599

12

20

27

16

  Japon

596

4

13

20

5

516

6

14

19

14

  Chine

762

25

35

35

28

660

24

40

36

18

  Quatre nations
  commerçantes
  d'Asie de l'estd

731

9

19

25

12

676

8

15

27

14

  Inde

90

16

16

33

19

132

21

26

37

35

Pour mémoire:

  MERCOSUR (4)

163

14

19

28

20

113

5

11

38

18

  ANASE (10)

653

9

16

20

14

593

9

13

25

16

  Échanges
  extra‑UE(25)

1 328

11

17

21

10

1 460

10

19

21

14

  UE(15)

3 679

10

19

18

6

  UE (dix nouveaux
  membres)

309

20

29

34

16

  Économies en
  développement

3 443

13

19

27

22

3 024

12

17

28

17

    Économies en
    développement
    d'Asie

2 050

13

21

27

18

1 932

13

22

30

17

  
a. Y compris les Caraïbes.
b. Pour la composition du groupe, voir les Notes techniques des statistiques du commerce international 2005 de l’OMC.
c. Algérie, Angola, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Libye, Nigéria, Soudan, Tchad.
d. Corée Rép. de; Hong Kong, Chine; Singapour et Taipei chinois.

Source: OMC.

 

Appendice: Tableau 2
Commerce mondial des services commerciaux, par région et pour certains pays, 2005  haut de page
(Milliards de dollars et pourcentage.)

 

Exportations

Importations

 

Valeur

Variation annuelle
en pourcentage

Valeur

Variation annuelle
en pourcentage

 

2005

2000-2005

2003

2004

2005

2005

2000-2005

2003

2004

2005

Monde

2 415

10

15

19

11

2 361

10

14

18

11

Amérique du Nord

420

5

5

11

10

373

7

8

15

10

  États-Unis

353

5

5

11

10

289

7

8

15

10

  Canada

51

5

7

11

9

62

7

14

13

10

  Mexique

16

3

0

12

12

22

5

3

10

12

Amérique du Sud et centrale a

68

8

10

16

20

70

5

4

14

22

  Brésil

15

11

9

21

28

22

7

6

12

38

  Autres pays
  d'Amérique
  du Sud et centrale a

53

7

10

14

17

48

4

3

15

15

Europe

1 233

11

19

19

7

1 119

11

19

16

8

  Europe (25)

1 104

11

19

19

7

1 034

10

19

16

7

    Allemagne

143

12

20

15

7

199

8

19

13

4

    Royaume-Uni

183

9

15

23

-1

150

9

13

20

4

    France

114

7

15

12

4

103

11

20

18

7

    Italie

93

11

19

17

13

92

11

20

10

15

  Autres pays d'Europe
  occidentale b

77

11

16

23

12

57

13

15

23

14

    Suisse

45

10

15

24

9

25

10

11

25

7

  Europe du Sud-Est b

52

12

35

23

15

29

13

27

30

19

CEI

40

18

16

23

20

58

20

17

24

18

  Fédération de Russie

24

20

20

25

20

38

18

16

23

15

Afrique

57

13

26

20

12

66

12

16

19

15

  Afrique du Sud

10

16

69

14

17

12

16

52

26

19

Moyen-Orient

54

11

27

14

12

80

11

19

20

11

Asie

543

12

10

26

19

595

10

10

25

15

  Japon

107

8

8

25

12

136

3

3

22

1

  Chine

81

22

18

34

31

85

19

19

31

19

  Quatre nations
  commerçantes d'Asie
  de l'Est c

175

8

9

18

9

165

8

8

21

10

  Inde

68

33

21

66

76

67

29

23

53

73

Pour mémoire:

                   

  MERCOSUR (4)

23

8

13

21

25

31

4

8

15

32

  ANASE (10)

104

8

2

22

10

132

9

9

21

14

  
a. Y compris les Caraïbes.
b. Pour la composition des groupes de pays, voir les Notes techniques des statistiques du commerce international 2005 de l'OMC.
c. Corée, Rép. de; Hong Kong, Chine; Singapour; Taipei chinois.

Source: OMC.
  

Appendice: Tableau 3
Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs en 2005  haut de page
(Milliards de dollars et pourcentage

Rang 2005

Rang 2004

Exportateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcen-tage

Rang 2005

Rang 2004

Importateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcen-tage

1

(1)

Allemagne

970,7

9,3

7

1

(1)

États-Unis

1 732,7

16,1

14

2

(2)

États-Unis

904,3

8,7

10

2

(2)

Allemagne

774,1

7,2

8

3

(3)

Chine

762,0

7,3

28

3

(3)

Chine

660,1

6,1

18

4

(4)

Japon

595,8

5,7

5

4

(6)

Japon

516,1

4,8

14

5

(5)

France

459,2

4,4

2

5

(5)

Royaume-Uni

501,2

4,7

6

6

(6)

Pays-Bas

401,3

3,9

12

6

(4)

France

495,8

4,6

5

7

(8)

Royaume-Uni

377,9

3,6

9

7

(7)

Italie

379,7

3,5

7

8

(7)

Italie

366,8

3,5

4

8

(8)

Pays-Bas

357,9

3,3

12

9

(9)

Canada

359,6

3,5

14

9

(9)

Belgique

320,4

3,0

12

10

(10)

Belgique

329,6

3,2

7

10

(10)

Canada

320,1

3,0

14

11

(11)

Hong Kong, Chine

292,3

2,8

10

11

(11)

Hong Kong, Chine

300,6

2,8

10

  exportations
  de produits
  d'origine   locale

20,3

0,2

2

   importations
   définitives a

28,6

0,3

5

  réexportations

272,0

2,6

11

12

(12)

Corée, Rép. de

284,7

2,7

12

12

(12)

Espagne

277,6

2,6

7

13

(15)

Fédération de Russie

245,3

2,4

34

13

(13)

Corée, Rép. de

261,0

2,4

16

14

(13)

Singapour

229,6

2,2

16

14

(14)

Mexique

231,7

2,2

12

  exportations
  de produits
  d'origine   locale

124,5

1,2

17

  réexportations

105,1

1,0

14

15

(14)

Mexique

213,7

2,1

14

15

(15)

Singapour

200,0

1,9

15

  importations
  définitives a

94,9

0,9

16

16

(17)

Taipei chinois

196,6

1,9

8

16

(16)

Taipei chinois

185,9

1,7

10

17

(16)

Espagne

186,1

1,8

2

17

(24)

Inde

131,6

1,2

35

18

(19)

Arabie saoudite b

178,8

1,7

42

18

(19)

Australie

125,3

1,2

15

19

(18)

Malaisie

140,9

1,4

11

19

(23)

Fédération de Russie c

125,1

1,2

28

20

(20)

Suède

129,9

1,3

5

20

(17)

Autriche

124,7

1,2

4

21

(21)

Suisse

125,9

1,2

6

21

(18)

Suisse

121,2

1,1

9

22

(22)

Autriche

123,3

1,2

4

22

(25)

Thaïlande

118,2

1,1

25

23

(24)

Brésil

118,3

1,1

23

23

(22)

Turquie

116,4

1,1

19

24

(27)

Émirats arabes unis b

112,5

1,1

36

24

(20)

Malaisie

114,6

1,1

9

25

(25)

Thaïlande

110,1

1,1

14

25

(21)

Suède

110,6

1,0

10

26

(23)

Irlande

109,5

1,1

5

26

(26)

Pologne

100,5

0,9

12

27

(26)

Australie

105,8

1,0

22

27

(29)

Brésil

77,6

0,7

17

28

(28)

Norvège

103,3

1,0

25

28

(30)

Émirats arabes unis b

77,0

0,7

25

29

(30)

Inde

89,8

0,9

19

29

(27)

République tchèque c

76,9

0,7

10

30

(31)

Pologne

88,9

0,9

19

30

(28)

Danemark

76,5

0,7

12

Total d

8712,7

83,8

-

Total d

9011,1

83,8

-

Monde d

10393,1

100,0

13

Monde d

10753,1

100,0

13

a. Les importations définitives s'entendent des importations moins les réexportations.
b. Estimations du Secrétariat.
c. Importations f.a.b.
d. Y compris d'importantes réexportations ou importations destinées à la réexportation.
  
Source: OMC.

  

Appendice: Tableau 4
Commerce mondial de marchandises (non compris les échanges intra-UE (25)): principaux exportateurs et importateurs en 2005  haut de page
(Milliards de dollars et pourcentage)

Rang
2005

Rang
2004

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcen-tage

Rang 2005

Rang 2004

Importateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcen-tage

1

(1)

Extra-UE(25)
 exportations

1 327,8

17,2

10

1

(1)

États-Unis

1 732,7

21,4

14

2

(2)

États-Unis

904,3

11,7

10

2

(2)

Importations
  extra-UE(25)

1 460,2

18,0

14

3

(3)

Chine

762,0

9,9

28

3

(3)

Chine

660,1

8,2

18

4

(4)

Japon

595,8

7,7

5

4

(4)

Japon

516,1

6,4

14

5

(5)

Canada

359,6

4,6

14

5

(5)

Canada

320,1

4,0

14

6

(6)

Hong Kong, Chine

292,3

3,8

10

6

(6)

Hong Kong, Chine

300,6

3,7

10

  exportations
  de produits
  d'origine
  locale

20,3

0,3

2

  importations
  définitives a

28,6

0,4

5

  réexportations

272,0

3,5

11

7

(7)

Corée, Rép. de

284,7

3,7

12

7

(7)

Corée, Rép. de

261,0

3,2

16

8

(10)

Fédération de Russie

245,3

3,2

34

8

(8)

Mexique

231,7

2,9

12

9

(8)

Singapour

229,6

3,0

16

9

(9)

Singapour

200,0

2,5

15

   exportations
   de produits    d'origine
   locale

124,5

1,6

17

  importations
  définitives a

94,9

1,2

16

  réexportations

105,1

1,4

14

10

(9)

Mexique

213,7

2,8

14

10

(10)

Taipei chinois

185,9

2,3

10

11

(11)

Taipei chinois

196,6

2,5

8

11

(16)

Inde

131,6

1,6

35

12

(13)

Arabie saoudite b

178,8

2,3

42

12

(12)

Australie

125,3

1,5

15

13

(12)

Malaisie

140,9

1,8

11

13

(15)

Fédération de Russie c

125,1

1,5

28

14

(14)

Suisse

125,9

1,6

6

14

(11)

Suisse

121,2

1,5

9

15

(15)

Brésil

118,3

1,5

23

15

(17)

Thaïlande

118,2

1,5

25

16

(18)

Émirats arabes unis b

112,5

1,5

36

16

(14)

Turquie

116,4

1,4

19

17

(16)

Thaïlande

110,1

1,4

14

17

(13)

Malaisie

114,6

1,4

9

18

(17)

Australie

105,8

1,4

22

18

(18)

Brésil

77,6

1,0

17

19

(19)

Norvège

103,3

1,3

25

19

(19)

Émirats arabes unis b

77,0

1,0

25

20

(20)

Inde

89,8

1,2

19

20

(21)

Indonésie

68,7

0,8

25

21

(21)

Indonésie

86,3

1,1

20

21

(20)

Afrique du Sud

66,5

0,8

16

22

(22)

Turquie

73,3

0,9

16

22

(23)

Arabie saoudite b

56,1

0,7

26

23

(24)

Iran, Rép.
islamique d' b

58,4

0,8

32

23

(22)

Norvège

54,9

0,7

13

24

(26)

Rép. bolivarienne
du Venezuela

56,2

0,7

45

24

(24)

Israël

46,9

0,6

9

25

(23)

Afrique du Sud

51,9

0,7

13

25

(25)

Philippines

46,3

0,6

9

26

(31)

Algérie

44,4

0,6

42

26

(26)

Iran, Rép. islamique d 'b

41,6

0,5

18

27

(33)

Koweït

44,0

0,6

54

27

(27)

Roumanie

40,5

0,5

24

28

(32)

Nigéria b

43,5

0,6

40

28

(28)

Viet Nam

36,9

0,5

15

29

(27)

Israël

42,6

0,6

10

29

(29)

Ukraine

36,1

0,4

25

30

(25)

Philippines

41,2

0,5

4

30

(30)

Chili

32,5

0,4

31

Total d

7038,9

91,0

-

Total d

7402,4

91,5

-

Monde (non compris les
échanges intra‑UE(25)) d

7733,3

100,0

16

Monde (non compris les échanges intra-UE(25)) d

8093,3

100,0

15

  
a. Les importations définitives s'entendent des importations moins les réexportations.
b. Estimations du Secrétariat.
c. Importations f.a.b.
d. Y compris d'importantes réexportations ou importations destinées à la réexportation.
  
Source: OMC.

  

Appendice: Tableau 5
Commerce mondial des services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs en 2005  haut de page
(Milliards de dollars et pourcentage)

Rang 2005

Rang 2004

Exportateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcen-tage

Rang 2005

Rang 2004

Importateurs

Valeur

Part

Variation annuelle en pourcen-tage

1

(1)

États-Unis

353,3

14,6

10

1

(1)

États-Unis

288,7

12,2

10

2

(2)

Royaume-Uni

183,4

7,6

-1

2

(2)

Allemagne

198,6

8,4

4

3

(3)

Allemagne

142,9

5,9

7

3

(3)

Royaume-Uni

150,1

6,4

4

4

(4)

France

113,7

4,7

4

4

(4)

Japon

135,9

5,8

1

5

(5)

Japon

106,6

4,4

12

5

(5)

France

102,9

4,4

7

6

(7)

Italie

93,4

3,9

13

6

(6)

Italie

92,3

3,9

15

7

(6)

Espagne

91,2

3,8

8

7

(8)

Chine

85,3

3,6

...

8

(9)

Chine

81,2

3,4

...

8

(7)

Pays-Bas

69,2

2,9

1

9

(8)

Pays-Bas

75,0

3,1

4

9

(9)

Irlande

67,5

2,9

5

10

(16)

Inde

67,6

2,8

...

10

(15)

Inde

67,4

2,9

...

11

(10)

Hong Kong, Chine

60,3

2,5

11

11

(11)

Espagne

65,3

2,8

15

12

(13)

Irlande

54,7

2,3

5

12

(10)

Canada

62,3

2,6

10

13

(12)

Autriche

53,8

2,2

11

13

(12)

Corée, Rép. de

58,0

2,5

17

14

(11)

Belgique

53,4

2,2

6

14

(14)

Autriche

51,7

2,2

12

15

(14)

Canada

50,6

2,1

9

15

(13)

Belgique

51,2

2,2

6

16

(18)

Suisse

45,2

1,9

9

16

(16)

Singapour

44,0

1,9

9

17

(19)

Singapour

45,1

1,9

10

17

(19)

Fédération de Russie

37,6

1,6

15

18

(15)

Corée, Rép. de

43,5

1,8

9

18

(17)

Danemark a

36,0

1,5

...

19

(17)

Suède

42,8

1,8

12

19

(18)

Suède

35,2

1,5

7

20

(22)

Luxembourg

39,6

1,6

20

20

(21)

Hong Kong, Chine

31,6

1,3

5

Total

1795,0

74,4

-

Total

1730,0

73,3

-

Monde

2415,0

100,0

11

Monde

2360,0

100,0

11

  
a. Estimations du Secrétariat.

Note: Les chiffres concernant un certain nombre de pays et de territoires sont des estimations du Secrétariat. Les variations annuelles en pourcentage et les classements sont affectés par des solutions de continuité dans les séries pour un grand nombre d'économies, ainsi que par des problèmes de comparabilité entre pays.
  
Source: OMC.

  

    

Notes

1. En 2005, le taux réel de la croissance du commerce a été proche du taux projeté malgré des hausses plus fortes que prévu du prix du pétrole. Apparemment, les simulations des modèles concernant l'incidence de la hausse des prix du pétrole sur l'économie mondiale étaient au moins à court terme trop pessimistes.  retour au texte
2. Selon les estimations du BIT, l'emploi dans le monde a progressé de 1,5 pour cent en 2005, alors que le taux de chômage mondial est resté inchangé par rapport à l'année précédente. Comme la population active a augmenté plus rapidement que l'emploi, le nombre de sans emploi a, d'après les estimations, progressé d'un peu plus de 1 pour cent en 2005 (BIT, Global Employment Trends Brief, janvier 2006).  retour au texte
3. Institute of International Finance, Capital Flows to Emerging Market Economies, 19 janvier 2006.  retour au texte
4. CNUCED, communiqué de presse, 23 janvier 2006.  retour au texte
5. Keck, A and Raubold, A, 2006, “Forecasting Trade: A Time Series Approach”, document de travail de l'OMC (à paraître).   retour au texte

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Notes:

Graphique 1: Croissance du volume du commerce mondial des marchandises et du PIB mondial, 1995- 2005
Graphique 2: Prix à l’exportation de certains produits primaires, 2004 et 2005
Graphique 3: Évolution du dollar par rapport à des monnaies européennes et asiatiques, 2001-2005
Graphique 4: Croissance du commerce des marchandises en termes réels par région, 2005
Graphique 5: Exportations de marchandises et de services commerciaux de l'Europe en termes nominaux, 2003-2005
Graphique 6: Croissance du PIB et du commerce des pays de l’OCDE en termes réels, 2004-2005
Tableau 1: PIB et commerce des marchandises par région, 2004-2005
Tableau 2: Exportations mondiales de marchandises et de services commerciaux, 2005
Tableau 1 de l'Appendice: Commerce mondial des marchandises, par région et pour certains pays, 2005
Tableau 2 de l'Appendice: Commerce mondial des services commerciaux, par région et pour certains pays, 2005
Tableau 3 de l'Appendice: Commerce mondial des marchandises: principaux exportateurs et importateurs en 2005
Tableau 4 de l'Appendice: Commerce mondial de marchandises (non compris les échanges intra-UE (25)): principaux exportateurs et importateurs en 2005
Tableau 5 de l'Appendice: Commerce mondial des services commerciaux: principaux exportateurs et importateurs en 2005