(Agence Ecofin) - Le Ghana vient de modifier ses objectifs nationaux en matière d’insertion du renouvelable dans le mix énergétique national. En 2011, le pays s’était fixé comme objectif de produire 10% de son énergie à partir de sources renouvelables autres que l’hydroélectricité dès 2020. Il vient d’annoncer que cette échéance sera repoussée à 2030.
La principale cause de cette décision est l’excédent de production électrique auquel fait face le réseau électrique ghanéen. Le coût de cet excédent s’élève à 24 millions $ par mois pour le pays. Une facture qui pourrait grimper à 41 millions $, d’ici la fin de l’année, avec l’entrée en service des centrales électriques actuellement en construction.
Dans le même temps, Victor Ahiaktaku Togobo le directeur du renouvelable et de l’énergie nucléaire au ministère de l’Energie, rassure. Le gouvernement élabore des plans afin de mettre le renouvelable au service de l’électrification rurale.
« Nous nous concentrons sur l’atteinte de l’accès universel à l’énergie dans les régions les plus éloignées du pays où il est difficile d’étendre le réseau électrique national. Nous envisageons la mise en place d’installations électriques domestiques ou de mini-réseaux pour donner accès à l’électricité à nos frères vivant dans ces régions », a confié le responsable.
Gwladys Johnson Akinocho