PAPEETE, le 3 novembre 2014. Les experts du climat ont fait passer un message clair et net dimanche : face à l'ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2. Heremoana Maamaatuaiahutapu, en charge de l'environnement au gouvernement, interpelle « les grands de ce monde » pour qu'ils prennent de « vraies décisions ».
« C'est bien beau de nous dire qu'il faut réduire l'utilisation des sacs plastiques, mais le continent plastique, ce n'est pas nous, 270 000 habitants sur une surface grande comme l'Europe, qui l'avons créé », insiste Heremoana Maamaatuaiahutapu, en charge de l'environnement au gouvernement. « Ce sont les grands de ce monde. Pendant qu'ils discutent des moyens à mettre en œuvre pour éviter le réchauffement climatique, le problème se pose déjà à Tuvalu. »
Il y a deux semaines, l'ancien directeur de la Maison de la culture était en Guadeloupe pour la Conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique dans les outre-mer européens. Lors de cette réunion, les regards se sont tournés vers la conférence de Paris fin 2015, baptisée COP21, qui réunira les chefs politiques du monde entier autour des engagements à adopter pour enrayer le changement climatique. « Le message était de dire : 'Arrêtez de discuter. Faites en sorte qu'en novembre 2015 de vraies décisions soient prises. »
Dimanche, les experts du climat ont publié une évaluation mondiale dont le message est clair : face à l'ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2.
La communauté internationale s'est fixé comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C, afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l’œuvre et dont la vitesse est inédite.
Heremoana Maamaatuaiahutapu demande que la procédure pour obtenir des financements auprès l'Union européenne pour les actions en faveur de la biodiversité soit allégée. « Ces fonds sont très compliqués à être mobilisés pour les régions d'outre-mer ou les associations », souligne-t-il. « C'est un vrai problème qu'il faut résoudre. »
« C'est bien beau de nous dire qu'il faut réduire l'utilisation des sacs plastiques, mais le continent plastique, ce n'est pas nous, 270 000 habitants sur une surface grande comme l'Europe, qui l'avons créé », insiste Heremoana Maamaatuaiahutapu, en charge de l'environnement au gouvernement. « Ce sont les grands de ce monde. Pendant qu'ils discutent des moyens à mettre en œuvre pour éviter le réchauffement climatique, le problème se pose déjà à Tuvalu. »
Il y a deux semaines, l'ancien directeur de la Maison de la culture était en Guadeloupe pour la Conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique dans les outre-mer européens. Lors de cette réunion, les regards se sont tournés vers la conférence de Paris fin 2015, baptisée COP21, qui réunira les chefs politiques du monde entier autour des engagements à adopter pour enrayer le changement climatique. « Le message était de dire : 'Arrêtez de discuter. Faites en sorte qu'en novembre 2015 de vraies décisions soient prises. »
Dimanche, les experts du climat ont publié une évaluation mondiale dont le message est clair : face à l'ampleur du réchauffement, il faut agir vite pour réduire les émissions de CO2.
La communauté internationale s'est fixé comme objectif de maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C, afin de limiter les impacts du changement climatique déjà à l’œuvre et dont la vitesse est inédite.
Heremoana Maamaatuaiahutapu demande que la procédure pour obtenir des financements auprès l'Union européenne pour les actions en faveur de la biodiversité soit allégée. « Ces fonds sont très compliqués à être mobilisés pour les régions d'outre-mer ou les associations », souligne-t-il. « C'est un vrai problème qu'il faut résoudre. »
