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Signature d'un plan d'urgence contre le braconnage et le trafic de l'ivoire des éléphants d'Afrique

Des représentants des pays frappés par le braconnage, des pays de transit de l'ivoire et des principaux consommateurs ont pris quatorze « mesures d'urgence » pour enrayer ce massacre.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 décembre 2013 à 17h13, modifié le 03 décembre 2013 à 18h29

Temps de Lecture 2 min.

Cinq tonnes d'ivoire brûlées au Kenya, le 20 juillet 2011.

Avancée dans la lutte contre le braconnage de l'ivoire : à l'issue d'un sommet sur la protection des éléphants au Botswana, mardi 3 décembre, les principaux pays impliqués dans le commerce de l'ivoire, au premier rang desquels la Chine et la Thaïlande, se sont engagés à pénaliser le trafic d'animaux sauvages, à coordonner leurs actions et à en décourager la consommation.

Des représentants des pays frappés par le braconnage – Gabon, Kenya, Niger ou Zambie – des pays de transit de l'ivoire – Kenya, Malaisie, Philippines et Vietnam – et les principaux pays consommateurs ont pris quatorze « mesures d'urgence » pour enrayer le massacre des éléphants d'Afrique, a annoncé l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), coorganisateur de la conférence à Gaborone.

DES MESURES DISSUASIVES

Les pays signataires se sont notamment engagés à considérer comme un « crime grave » le trafic d'espèces sauvages, ce qui permettra de « déverrouiller efficacement la coopération internationale (…), y compris l'assistance juridique mutuelle, la saisie d'actifs et la confiscation, l'extradition, et d'autres outils pour tenir les criminels responsables de la criminalité de la faune », selon le texte de l'accord en français.

Parmi les autres mesures figurent le renforcement de l'arsenal juridique des peines contre les braconniers et les trafiquants d'ivoire pour les rendre « dissuasives », et la mobilisation de moyens nécessaires et des efforts pour sensibiliser les populations vivant avec les éléphants, a précisé l'UICN.

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Dans les pays où l'ivoire est prisé, il est prévu « des stratégies ciblées pour influencer le comportement des consommateurs ».

TOUS LES ÉLÉPHANTS DU CONTINENT MENACÉS

L'éléphant d'Afrique est menacé par une forte augmentation du braconnage ces dernières années, alimenté par une très forte demande d'ivoire en Asie, le trafic finançant au passage plusieurs groupes terroristes en Ouganda, en Somalie ou au Soudan.

On ne compte plus que 0,5 million d'éléphants sur le continent, contre 1,2 million environ en 1980, et leur nombre pourrait baisser de 20 % ces dix prochaines années si rien n'est fait, selon un rapport publié lundi. Selon les données présentées à Bangkok (Thaïlande), en mars, à la 16e conférence des parties de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites), 25 000 éléphants ont été tués en 2011 et sans doute près de 30 000 en 2012.

En octobre, près de quatre tonnes de défenses d'éléphant, estimées à 845 000 euros, avaient été saisies par les services de protection de la faune sauvage du Kenya, la plus grosse saisie hebdomadaire de ces cinq dernières années.

Lire (édition abonnés) : L'ivoire, facteur d'instabilité en Afrique centrale

Le Monde avec AFP

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