Les affiches placées à Bathurst sur les règles à suivre quant à la pratique de la pêche sur glace semblent avoir trouvé un écho favorable auprès des amateurs. Le site situé en face de l’ancienne usine Smurfit-Stone a été laissé en bon état.

En 2014, la berge de la rivière Népisiguit était jonchée de déchets et des cabanes avaient été laissées à l’abandon à la fin de la saison de pêche à l’éperlan.

Voyant cela, la Ville de Bathurst et le ministère de l’Environnement ont collaboré et une pancarte a fait son apparition l’année suivante sur le quai du secteur est de Bathurst. Cette année, une deuxième a été érigée à la promenade Youghall.

Ces avis demandent aux propriétaires d’inscrire leur nom et leur adresse sur la façade extérieure de leur abri. Il était recommandé de monter l’abri sur une plate-forme afin de pouvoir l’enlever plus aisément au printemps et également de ne pas laisser traîner de déchets sur le cours d’eau.

Ceux qui font fi de ce règlement s’exposent à une amende de 600$ et plus. Les pêcheurs sur glace avaient jusqu’au 6 mars pour retirer leurs cabanes dans le sud de la province. Le délai est habituellement de deux semaines supplémentaires dans le Nord, vu que la glace est plus épaisse, selon le bureau régional de l’environnement de Bathurst.

Ce qui explique pourquoi une dizaine d’abris sont encore sur place à la marina de Bathurst.

Anne-Marie Gammon, conseillère municipale et résidante de Bathurst Est, constate la bonne conscience environnementale des utilisateurs depuis que les enseignes ont fait leur apparition.

«Il n’y a pas de dégâts. J’ai surveillé tout l’hiver et c’était nettoyé sur une base régulière. Les gens se sont responsabilisés face à l’environnement. Je suis très satisfaite parce que dans notre coin de Bathurst Est, nous avons déjà de la difficulté à attirer des gens et des industries, alors il faut faire attention à ne pas polluer la rivière», souligne-t-elle.

Le secteur où sont regroupés les refuges à la marina était très propre, lors du passage de l’Acadie Nouvelle lundi après-midi. Ovide Duguay, un pêcheur d’éperlan avait déjà enlevé le sien. Amoureux de la nature, il a à cœur que les cours d’eau soient préservés.

«En général, ceux qui ont des abris font attention, mais d’autres qui viennent juste pour une journée laissent des choses. Nous nous assurons de nettoyer. La dernière fois, des bouteilles de bière, des chaises de jardin étaient restées là. J’ai mis tout ça aux vidanges. Il faut respecter l’entourage et il y a toujours quelqu’un qui va vérifier que tout est propre», confie-t-il.

Peu importe la date impartie, il est tout de même de la responsabilité des pêcheurs de surveiller le redoux afin de sortir leur refuge à temps de l’eau.

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