Le climat et le type de forêt au Nouveau-Brunswick offrent une certaine protection contre les grands incendies de forêt. Si les conditions parfaites étaient réunies, cependant, des secteurs de la province pourraient être ravagés par les flammes.

Plus d’une centaine d’incendies de forêt se déclenchent chaque année au Nouveau-Brunswick. Grâce à la technologie de détection et les outils à la disposition des pompiers, la plupart sont éteints avant qu’ils causent trop de dégâts.

Le dernier grand incendie dans la province a eu lieu il y a 30 ans, quand une sécheresse avait produit un incendie de forêt de 20 000 hectares près de la base militaire Gagetown.

Depuis, le manque de grands incendies a permis à certaines forêts de devenir plus mature, et donc plus inflammables. Dans de parfaites conditions, soit une grande sécheresse combinée à de grands vents en fin d’été, un incendie de forêt aurait des effets dévastateurs.

«On le dit entre nous autres: quand ça arrive, ça va arriver comme il faut. Il y a beaucoup de plantation, de monoculture et d’arrosage des feuillus. Si ça arrive ici, ça pourrait être un gros problème», explique Léon LeBlanc, superviseur des Ressources du district Sud du ministère des Ressources naturelles.

«C’est toujours possible. Le feu, ce n’est pas une chose qu’une personne ne peut prédire avec exactitude. Avec de grandes sécheresses, on pourrait avoir de grands incendies. Je ne pourrais toutefois pas dire si ça pourrait se rendre à la grandeur qu’on voir en Alberta, à près de 100 000 hectares», ajoute pour sa part Roger Collet, agent de prévention des feux de forêt du Nouveau-Brunswick.

Depuis le début de 2016, le Nouveau-Brunswick a déjà été frappé par 171 incendies en forêt. Plus de 200 hectares (500 acres) de superficie boisée ont été touchés, la plupart dans le sud de la province, entre St. Stephen et St. George.

Bien que ces chiffres soient beaucoup plus bas que ceux de la région de Fort McMurray – plus de 85 000 hectares (210 000 acres) ont été touchés -, ils sont plus élevés que la normale de 150 hectares.

Le taux élevé cette année a été provoqué par un printemps hâtif et sec. Depuis mercredi, le danger a vraisemblablement été écarté grâce à la pluie. Le ministère des Ressources naturelles a réduit l’indice des feux à «faible» pour l’ensemble de la province.

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