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Le Gabon a annoncé la création d'une aire marine protégée



  • Lors des travaux de la Conférence sur les océans, l'accent a été mis sur les bénéfices des aires protégées. Dans ce contexte la République du Gabon a annoncé la création d'une aire marine protégée, qui élargie la zone des eaux protégées du pays de 53,000 kilomètres carrés et tente de réconcilier nécessité humaines et impératifs environnementaux.

    « L'idée était de faire ce que l'on a fait pour la mer ce que nous avons fait pour les forets » explique le Directeur exécutif des Parcs nationaux du Gabon, Lee White, qui était parmi la délégation gabonaise.

    Composées de  9 nouveaux parcs marins et 11 réserves aquatiques, cette initiative étend les eaux protégées du Gabon à  53.000 km2, soit un peu plus de 26% de son territoire marin et de  la zone économique exclusive (ZEE).

    La plus grande zone protégée du réseau (27.000 km2), « La Réserve Aquatique du Grand Sud du Gabon », étend la protection du parc national de Mayumba de son point existant à la limite de la zone économique exclusive du Gabon, située à la mile nautique 200, créant ainsi un bande de protection continue  des habitats et la vie marine qui part de la plage à des profondeurs abyssales de quatre kilomètres.

    Aussi de petits parcs marins sont situés à des endroits clés le long de la côte et des embouchures des fleuves, afin de protéger les zones particulièrement sensibles ou des ressources productives.

    « Toutes les études scientifiques montrent que si vous créer des zones de reproduction des aires protégées — ou il n'ay a pas de pêche—après on peut pécher plus autour des aires protégées que si on ne les créait pas, donc ça augmente la productivité », affirme Lee White.

    Selon lui il s'agit donc à la fois de préservation et de développement durable et de rétablissement des stocks de pêche.

    Le programme est bien reçu par la population qui a déjà subi l'impact d'une pêche mal gérée durant des années

    « Depuis qu'on gère bien la pêche, il y a de plus en plus de poissons qui rentrent et les gens arrivent à pouvoir pêcher comme il le faisait avant » a déclaré le défenseur de la nature britano-gabonais.

    Le Directeur exécutif des Parcs nationaux du Gabon espère que la Conférence sur les océans débouche notamment sur la création de stratégies de préservation et de gestion de pêche durable.

    Extrait sonore Radio ONU : Interview : Lee White, Directeur exécutif des Parcs nationaux du Gabon; propos recueillis par Cristine Silveiro

    [ODD2030-14]

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