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LE PARC NATIONAL DE SERENGETI : " une plaine sans fin " pour des grandes migrations


Sur les vastes plaines de la Tanzanie se déroule chaque année un phénomène extraordinaire : la grande migration de millions de gnous. L’air de ce théâtre a été ainsi protégé sous le nom du « parc national de Serengeti ».

 

Le mot « Serengeti » (prononcé « Serengueti »), qui signifie « plaine sans fin » en langue Massaï, comme autant pour la même région, eut été le nom convenable à attribuer au parc national de Serengeti a sa création en 1951. C’est effectivement un vaste domaine s’étendant jusqu’à 25 000 km2 qui impressionne par ses immenses plaines et collines, par la diversité des espèces d’animaux qui y vivent et pour le phénomène des grandes migrations des animaux qui n’a de comparable nulle part ailleurs dans le monde.

 

Où se situe le parc national de Serengeti ?

 

            Le parc national de Serengeti se trouve au cœur même de la région de Serengeti située elle-même au Nord de la Tanzanie. Le parc épouse la zone couverte par la grande migration. Ainsi, il se confond avec la zone, de conversation de Ngorongoro à l’Ouest, les réserves de Grumeti et d’Ikongo à l’Est et du Massaï mara au Nord dans le Kenya.

 

Un écosystème diversifié

 

            Le parc national de Serengeti fait partie de l’écosystème couvrant le Serengeti, le Masaï mara, le Loliondo, le Ngorongoro, le Maswa, le Kenya au Nord et même le lac victoria à l’Ouest. Cet écosystème se caractérise par la diversité de ses paysages qui, pour la plupart, sont dominés par une espèce particulière de faune qui y dépend.

            Rien que dans le parc de Serengeti, dans son Sud et Sud-Est, on trouve des immenses plaines nues à herbes rases parsemées des kopjes. Au centre du parc, c’est une savane jonchée d’acacias et arrosée par plusieurs rivières. Le Nord du parc est dominé par des chaines de montagnes et collines boisées ou coulent le Mbalageti river et le Grumeti river. Et a l’extrême Nord, vers Lobo et le Kenya, d’où viennent trois rivières alimentant sa savane à bois épais qui profile sur les collines ondulantes et les kopjes.

            Dans cet univers, on y rencontre presque l’essentiel des animaux d’Afrique dont le lion presque partout ; les léopards le long des cours d’eau et dans les kopjes ; les guépards, les hyènes, les chacals et les balrruns dans les plaines ; les éléphants non loin des cours d’eau ; les buffles dans clairières proches des mares et rivières que partagent les hippopotames et les crocodiles. Plusieurs espèces d’antilopes dont les impalas proche des bois ; les cobes et les reduncas proche de l’eau ; les Thomsons, les Grants, les bubales et les damalisques sur le parcours de la migration. Les gros oiseaux comme les autruches, les outardes et les serpentaires sont partout à découvert. Et tout cet univers devient autant impressionnant lors du passage de la grande migration.

 

La grande migration

 

            C’est un phénomène unique au monde. De janvier à mars, elle commence dans le tiers Sud du parc national de Serengeti et dans l’air de conservation de Ngorongoro. A partir de mi-avril, elle s’engage vers le centre du par cet prend la direction de Western corridor à l’Ouest ou elle stationnera jusqu’en mai et juin avant de remonter vers le Nord en juillet. Pendant que la grande partie traverse la réserve de grumeti, la petite partie va continuer toujours vers le Nord du parc pour atteindre enfin le Masaï mara au Kenya en début août. Et ce n’est qu’entre novembre et décembre qu’elle va redescendre vers le Sud en passant par l’Est de Serengeti.

 

Deuxième parc animalier d’Afrique

 

            Le parc national de Serengeti est le deuxième parc animalier de l’Afrique en étant l’un des écosystèmes des plus productifs encore intact sur la terre. Lors de la grande migration en certaines saison, on a eu à recenser plus de 1,6 millions de gnous, 250 000 zèbres, 300 000 gazelles de Thomson, 120 000 Impalas, 100 000 buffles, 30 000 gazelles de Grant, 12 000 girafes, 20 000 bubales, 13 000 élands, 30 000 topis, 2 100 éléphants, 7 500 hyènes, 3 000 lions, 350 guépards et plus de 500 espèces d’oiseaux dont 5 endémiques a la Tanzanie et la plus grande concentration des autruches de la Tanzanie et voire de l’Afrique. 5 espèces parmi ces effectifs figurent sur la liste rouge de l’UICN : le rhinocéros noir, l’éléphant d’Afrique, le léopard, le guépard et le chien sauvage.

 

Tourisme au parc national de Serengeti

 

            Le Serengeti a commencéàdévoiler ses splendeurs sauvages au monde entier depuis plus d’un siècle. Ainsi, au début du XXesiècle y ont été déjà installés les premiers camps de brousse par les anglais. Aujourd’hui, le quartier général du parc se trouve dans sa partie centrale à Seronera.  On y trouve un lodge et des campements, qui sont aussi implantés un peu partout dans le parc comme à Ndutu, à Naabi Hill, à Kirawira, à Lobo ou dans les Moru kopjes. Les réservations se font soit sur place ou auprès de l’administration des parcs nationaux depuis Arusha, ou justement sont basés la plupart des campagnes de safari du pays.

            Pour 3 dollars US, le visiteur a droit à toute l’information liée au par cet sur la conservation, et pour 50 dollars US par jour il profitera pleinement du safari animalier soit à pied, en véhicule 4x4 ou même proposé en montgolfière par des agences comme le Serengeti balloon safaris. Il pourra en même temps visiter les sites comme les Ngong rocks (rochers qui résonnent) à gauche d’un des derniers groupes de kopjes dans le Sud du parc, ou les sites préhistoriques de Nassara Rock et du Gol kopjes dans le Ngorongoro, de kopjes Seronera ou d’olduvai gorge non loin du parc.

 

 

Héritage culturel et artistique

 

            Le parc national de Serengeti jouit des critères exceptionnels qui l’ont permis d’accéder au statut du « patrimoine mondiale de l’UNESCO » depuis 1981.

            C’est aussi un lieu où se bousculent de nombreux photographes du monde entier. Certains, comme Yann Arthus Bertrand, ont gagné leur reconnaissance internationale grâce aux clichés pris au Serengeti.

            De nombreux documentaires animaliers y sont aussi réalisés régulièrement. D’ailleurs le cinéaste animalier Baron Hugo Van Lawick, récompense de 8 Emmy Awards et de la distinction d’officier de l’ordre du Golden Ark grace à son œuvre réalisée dans le Serengeti, y fut installé durant 30 ans. Son équipe s’y trouve encore aujourd’hui.

 

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