Mediaterre

   

Qu'en est-il de la baleine noire empêtrée dans des engins de pêche dans la baie de Fundy?


La baleine noire de l'Atlantique Nord (Eubalaena glacialis) aussi appelée baleine franche de l'Atlantique Nord ou baleine de Biscaye, un nom issu des premiers baleiniers basques, est une espèce de baleine franche appartenant au genre des Eubalaena, « les vraies baleines ».  

C’est également une espèce protégée. De ce fait, le ministère des Pêches et des Océans (MPO) a imposé la fermeture de zones de pêche cet été dans le golfe du Saint-Laurent et dans la baie de Fundy pour prévenir l'empêtrement de ces dernières et des autres baleines dans des cordages de pêche.

Contrairement à l’année dernière, ou douze baleines noires ont été trouvées mortes dans le golfe du Saint-Laurent, cette année aucun cas de décès n’a encore été rapporté.

Tout récemment, une opération de sauvetage qui rassemblait des membres des équipes de sauvetage des baleines de Campobello, de Grand Manan et de l'Aquarium de la Nouvelle-Angleterre, soit trois équipes du Canada et des États-Unis, avait pour mission de tenter de secourir une baleine noire empêtrée dans des engins de pêche.

Les conditions météorologiques défavorables, n’ont pas permis à ces sauveteurs de venir en aide à la baleine, bien qu’elle ait été vu et signalé dans un premier temps à 22 milles marins à l’est de l'île néo-brunswickoise de Grand Manan et dans un second temps lundi vers 11 h, environ 90 minutes après que celle de Grand Manan l’a aperçue.

Mercredi passée, les opérations étaient suspendues pour une deuxième journée, car le brouillard persistant, réduisait la visibilité dans la baie de Fundy, par conséquent les trois équipes de sauvetage ne pouvaient faire leur travail et demeuraient en attente.

Selon Jerry Conway, conseiller au Canadian Whale Institute et membre de l'équipe de sauvetage des baleines de Campobello, les conditions étaient difficiles avec des vents d’environ 40 km/h et du brouillard; Il fallait alors attendre que la baleine soit repérée par des vols de surveillance aérienne de Pêches et Océans Canada.

Hier encore, c’était une course contre la montre pour tenter de retrouver la baleine, car celle-ci pourrait mourir de ses blessures si elle n’est pas vite retrouvée et secourue.

Selon Scott Landry est le directeur de la Marine Animal Entanglement Response, l’état de cet animal s’est détérioré rapidement et pourrait vivre encore juste quelques mois.

 

Source: Radio Canada, Wikipédia.

Partagez
Donnez votre avis

Conception & Réalisation : CIRIDD - © 2002-2024 Médiaterre V4.0