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Le Niger adopte un plan d'action pour le développement de son aquaculture dans le cadre du " Niger 2035 "


Le Niger continue sa Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI), également appelée Niger 2035, en adoptant un plan d’action pour le développement de son aquaculture.

Le SDDCI prévoit de développer la situation économique et sociale du Niger avec comme horizon 2035 voire 2050 si les résultats sont prometteurs. En effet, la croissance démographique est importante au Niger et l’économie de ce pays ne permet pour l’instant pas de soutenir ce phénomène. Cela fragilise le développement nigérien et augmente son insécurité alimentaire. Le projet Niger 2035 permet en conséquence de prévoir un plan sur le long terme pour répondre à ces impératifs. L’année 2035 a été choisie puisqu’elle représente l’année à partir de laquelle le Niger devrait importer « massivement » des produits alimentaires si les tendances calculées dans les années 2010, venaient à se poursuivre jusque-là.

L’adoption vendredi 26 juin dernier d’une Stratégie nationale de développement durable de l’aquaculture (SNDDA) pour la période 2020-2035 s’intègre dans cette plus large dynamique. Via un communiqué, le gouvernement a déclaré qu’il recherchait « un sous-secteur aquacole durable et compétitif, qui contribue à la souveraineté alimentaire et nutritionnelle et à la création d’emplois décents pour les jeunes nigériens à l’horizon 2035 ». Afin d’y parvenir le SNDDA vise quatre « axes stratégiques prioritaires » :

- Attirer des investisseurs nationaux et étrangers via un système juridique, réglementaire, institutionnel et fiscal aussi efficace qu’avantageux

- Renforcer la capacité de production aquacole

- Promouvoir la production, la transformation et la distribution des denrées issues de l’aquaculture

- Développer les compétences des individus travaillant dans l’aquaculture ainsi que toutes les étapes de productions, de transformation et de distribution des denrées qui en seront issues

L’aquaculture est une solution qui permettrait de soulager la pression qui pèse sur l’agriculture et l’élevage nigérien dont dépendent plus de 80% de la population de ce pays. En 2017, la FAO avait qualifié le développement de l’aquaculture au Niger comme étant un impératif.

Illustration : Unsplash

[MOGED] 

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