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Les pays d'Afrique centrale renforcent leurs capacités pour endiguer le braconnage



  • Du 24 au 26 juin prochain, le Cameroun va servir de cadre à une formation sous-régionale sur la lutte contre la criminalité liée aux espèces faunique et floristique sauvages protégées, formation destinée aux services en charge de l’application de la loi des pays de l’espace COMIFAC. Cette formation bénéficie de l’appui technique et financier des partenaires comme la WWF, TRAFFIC.

    Durant trois jours, les participants réunis à Yaoundé, seront outillés sur les techniques de protection de leurs écosystèmes, ainsi que sur les initiatives « soutenables » relatives à la lutte anti-braconnage dans la sous-région. Dans un contexte où les initiatives nationales de lutte contre le braconnage sont incapables de neutraliser les réseaux transnationaux illégaux.

    Toutes ces intiatives s’inscrivent dans la voie de la gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers, prônée par la Déclaration de Yaoundé du 17 mars 1999, et permettront de capitaliser les expériences des aires protégées transfrontalières, selon les prescriptions du Plan d’action pour le renforcement de l’application des législations nationales sur la faune sauvage (PAPECALF) pour la période 2012-2017.

    D’après la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), le braconnage et le commerce illégal de la faune sauvage causent un préjudice sérieux sur l’écosystème faunique. Et, la disparition (progressive) de la faune sauvage dans les écosystèmes forestiers, peut entraîner une perturbation des processus écologiques et évolutifs.

     

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