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Ketcha Courtès syndique les motos-taximen de la ville de Bangangté (ouest-Cameroun)



  • En vue de mettre durablement Bangangté à l’abri de l’insécurité urbaine et permettre également aux motos-taximen de tirer grand profit de leur activité au quotidien, la maire Célestine Ketcha Courtès a syndiqué les acteurs (jeunes) de ce secteur, le 08 novembre 2018.

    L’Association syndicale des conducteurs de motos-taxis de Bangangté (ASMOTAB) est le nom du regroupement corporatif qui réunit désormais tous les motos-taximen de la ville éponyme.

    Pour la mise en branle l’ASMOTAB, la ‘’mère des motos-taximen’’ (expression consacrée ici pour désigner Mme le maire en raison de l'encadrement chaleureux qu’elle accorde sans cesse à ces jeunes) a déposer séance tenante sur la table une enveloppe de 1 000 000 Fcfa.

    En plus de la création du syndicat, il a été procédé à la mise sur pied d'un bureau communal ; l'éclatement de la ville en secteurs ; la mise en place des bureaux de secteur, l'élaboration d'un code de conduite ; l'institution d'une rencontre mensuelle (le dernier jeudi à 11h 00 à la mairie) de tous les motos-taximen de la ville pour faire le point du mois écoulé en termes de sécurité et autres ; l'instauration d'une tontine hebdomadaire de 500 Fcfa chacun ; l'instauration d'un fonds de solidarité pour assister le ou les membres en cas de décès d'un ascendant ou descendant direct, de maladie dûment constatée par un médecin assermenté, de mariage et/ou de naissance ; et d’une tontine de 50 000 Fcfa.

    Et suite à une négociation entreprise par Mme Ketcha Courtès auprès de l’administration fiscale, la taxe de développement local payée par les motos-taximen a été revue à la baisse : passant ainsi de 7500 à 2500 Fcfa.

    C’est un pacte d’une franche collaboration qui a été ainsi scellé entre l’autorité municipale et les jeunes désormais en rangs serrés, pour promouvoir la sécurité, l’ordre social dans la ville de Bangangté et le bien-être.

    À rappeler que depuis 2007, la dynamique et proactive présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) a pris l’initiative d’organiser le secteur d'activité de ceux qu’elle appelle affectueusement ‘’ambassadeurs de la ville de Bangangté’’, en les incitant à prendre conscience du fait qu'ils peuvent gagner et honnêtement leur vie, fonder leur famille et participer activement au développement socio-économique du pays en général et de la commune en particulier, au même titre que les acteurs des autres secteurs d'activité de la ville.

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