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L'éducation et le taux de natalité en Afrique, un problème très critique.



  • L'espacement des naissances n'est pas souvent considéré comme priorité dans le chef des peuples de l'Afrique subsaharienne, cependant les revenus et le niveau de vie ne permettent pas de s’offrir ce luxe.

    Près de 24 millions d'enfants et d'adolescents ne sont pas scolarisés dans des nombreux pays du monde, selon une analyse de l'Unicef dont les résultats ont été publiés mardi 12 janvier 2015 et ce taux en constante progression est souvent dû au niveau de vie des parents qui transforment leurs enfants en machine de production plutôt que de les envoyer à l'école.

    Au niveau global, l’Unicef souligne que près de 24 millions d’enfants de 6 à 15 ans vivant dans les zones de crise de 22 pays touchés par un conflit ne vont pas à l’école. Ces enfants n'ont pas la possibilité d’être scolarisés dans les classes de primaire et le premier cycle du secondaire.

    Ce problème est entre-autre à la base des fléaux tels que le banditisme des gangs, le phénomène Kuluna (jeunes Bandit en Machette en RDC) ou encore du trafic des stupéfiants et taux de natalité élevé entre autre chez les moins de 18ans.

    «Si l’on ne donne pas la priorité à l'éducation dans les situations d'urgence, toute une génération d’enfants vivant dans des zones de conflit va grandir sans acquérir les compétences dont elle a besoin pour contribuer à la vie et à l’économie de son pays», craint l’Unicef.%u200B

    L'instruction est pourtant la base du comportement humain et serait le socle du développement de l’Afrique en général et du Congo en particulier. Rendre l'école de base gratuite et obligatoire serait une des solution, éduquer les parents à des naissances responsable serait encore mieux mais résoudre le problème du chômage, des concentrations des personnes autour d'un seul point qui crée une surpopulation et surtout de permettre que l'école soit un moyen d'espérer réellement à un avenir meilleur et non plus une charge de formalité qui ne garantira pas un emploi ou un métier futur.

    Il ne faut pas attendre d'être submergé par un manque de ressources et d'espace pour agir, c'est aujourd'hui que nous déciderons de l'avenir de nos générations futures.

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