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Etude sur le tourisme de vision au Burkina presentée par l'Association Amnistie Pour l'Eléphant



  • Le Burkina Faso, possède un réseau de zones classées dont certaines, de par leur position géographique, présentent des potentialités fauniques et floristiques intéressantes.

    L’accès aux différentes aires de conservation était pratiquement interdit aux populations qui n’étaient pas associées à leur gestion. Face à l’échec de cette politique protectionniste héritée de la colonisation, les autorités ont intégré une nouvelle dimension basée sur l’implication effective des populations riveraines en 1985. Ce fut l’ère de la gestion des zones de conservation faunique avec l’appui des guides de chasse qui, du reste, présentait des insuffisances dix ans après.

    Une nouvelle réforme de la politique nationale forestière entamée en 1995, visait comme objectifs :
    i)- une meilleure gestion des écosystèmes naturels ;
    ii)- une mobilisation de l’épargne nationale en faveur de la faune et de son habitat ;
    iii)- un relèvement du revenu monétaire des populations rurales à travers la création d’emplois temporaires ou permanents et d’activités génératrices de revenus ;
    iv)- une contribution du sous secteur faune au développement socio-économique des terroirs attenants aux zones fauniques et
    v)- une amélioration de la rentrée des devises dans le pays par la revitalisation du secteur touristique.

    La politique de gestion que préconise l’Association Amnistie Pour l’Eléphant (AAPE) s‘inscrit dans cette logique car elle se base sur la préservation des espèces et des écosystèmes au bénéfice des populations en considérant l’éléphant comme un indicateur de leur bien-être. Cette préservation des espèces et des écosystèmes devrait s’accompagner de leur valorisation dans les secteurs de la viande de brousse, de l’artisanat, de la pharmacopée traditionnelle et du tourisme de vision.

    L’objet de ce rapport est d’évaluer le flux du tourisme de vision, les activités connexes et leurs impacts économiques et financiers sur les acteurs de la filière au Burkina Faso. Il est structuré en trois parties dont la première évoque un état des lieux à travers un descriptif de l’environnement institutionnel, productif, organisationnel en mettant en évidence les contraintes de la filière ainsi que les possibilités d’écoulement de ses produits. La deuxième analyse est la rentabilité économique et financière de la filière. La troisième dégage des recommandations utiles à la mise en place d’un schéma de développement touristique.
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