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Le sultanat d'Oman tire de grands bénéfices de la restauration de ses mangroves



  • De nombreuses preuves historiques et archéologiques démontrent l'existence de denses forêts de palétuviers recouvrant autrefois une grande partie du littoral et des îles d'Oman. Désormais, les efforts pour restaurer l'habitat naturel des palétuviers commencent à porter leurs fruits : ils fournissent à nouveau du fourrage destinés aux chameaux, du bois d'oeuvre, un air plus propre, des zones de pêche plus productives, une résistance à la salinité et une protection contre les tempêtes.

    Depuis les années 2000, le gouvernement travaille avec l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour replanter des semis de palétuviers dans sept des onze gouvernorats du pays.

    « C'est une activité pionnière qui peut inciter le développement d'une stratégie régionale pour la gestion des écosystèmes marins et côtiers, et sa future mise en œuvre future », a déclaré Kanako Hasegawa, experte en matière d'écosystèmes à ONU Environnement.

    L'Organisation régionale pour la protection du milieu marin (ROPME - dont les membres se constituent de la République islamique d'Iran, de l'Iraq, du Koweït, de l'Oman, du Qatar, du Koweït et des Émirats arabes unis), la JICA et l'ONU oeuvrent en collaboration afin de soutenir les États membres dans leur choix stratégiques.

    Les mollusques, les crabes ainsi qu'une grande variété de poissons abondent dans les nombreux chenaux, criques, et vasières omanais associés à cet habitat. Ces espèces s'abritent dans les racines des palétuviers et se nourrissent de détritus des feuilles de l'arbre.

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