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Le gouvernement est fortement en désaccord avec la décision des États-Unis d'imposer des droits sur les produits de bois d'oeuvre résineux



  • Source : ministère du Développement de l'énergie et des ressources

     Le gouvernement provincial prendra toutes les mesures possibles pour contester la décision provisoire annoncée, aujourd’hui, par le département du Commerce des États-Unis d’imposer des droits sur les importations de produits de bois d’œuvre résineux en provenance du Canada.

    « Notre gouvernement est fortement en désaccord avec la décision d’imposer des droits injustes et inéquitables sur le bois d’œuvre », a affirmé le président du Conseil du Trésor, Roger Melanson, qui est également ministre responsable de la Politique d’expansion du commerce. « Nous croyons fermement que les allégations sont dépourvues de fondement. De plus, le gouvernement fédéral, par l’entremise d’Affaires mondiales Canada, soutient notre position à l’effet que le Nouveau-Brunswick devrait être exclu de toute mesure aux frontières visant les produits de bois d’œuvre résineux imposée par le gouvernement américain. »

    L’industrie forestière assure des milliers d’emplois au Canada comme aux États-Unis. Au Nouveau-Brunswick, l’industrie du bois d’œuvre contribue à l’économie à hauteur de plus de 1,45 milliard de dollars par année et elle emploie plus de 22 000 personnes.

    « Les propriétaires de lots boisés du Nouveau-Brunswick sont un élément clé d’un marché du bois dynamique et sain dans notre province », a déclaré le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet. « Le bois provenant des lots boisés privés continue d’approvisionner grandement les scieries. »

    Le bois provenant des lots boisés privés a plus que doublé depuis le ralentissement économique, passant de 800 000 mètres cubes en 2008 à plus de deux millions de mètres cubes en 2015-2016 et en 2016-2017. Moins de 50 pour cent du bois disponible au Nouveau-Brunswick provient des terres de la Couronne.

    « Voilà les arguments forts qui appuient le dossier du Nouveau-Brunswick dans nos discussions relatives à cette question commerciale », a dit M. Doucet.

    « Dresser des barrières commerciales ne constitue pas une solution, a déclaré M. Melanson. Notre province est exclue de toute entente concernant le bois d’œuvre et de tout litige commercial depuis plus de 30 ans. Notre gouvernement soutient fermement que le Nouveau-Brunswick continue de refléter les conditions de marché particulières qui ont précédemment mené à son exclusion. »

    Le premier ministre, Brian Gallant, et d’autres représentants gouvernementaux se livrent à un lobbying actif auprès du gouvernement fédéral et du gouvernement des États-Unis afin d’appuyer l’exclusion du Nouveau-Brunswick. M. Melanson était à Boston la semaine dernière pour discuter de la question avec des représentants du gouvernement de l'État du Massachusetts, et il a fait de même dans le cadre d’une mission de promotion à Augusta, au Maine, plus tôt ce mois-ci.

    Le gouvernement provincial a également mis sur pied un groupe de travail pour s’attaquer à cet enjeu. Le rôle du groupe de travail, qui représente 11 ministères, est de déterminer et d’atténuer les répercussions que la décision préliminaire des États-Unis pourrait avoir sur les communautés et les familles du Nouveau-Brunswick.

    « Notre gouvernement travaillera en étroite collaboration avec les familles et les collectivités qui composent ce secteur afin de faire tout le nécessaire pour atténuer les répercussions de la décision provisoire, a dit M. Melanson. Nous voulons que les collectivités qui pourraient être touchées par cette décision sachent que notre gouvernement continuera d’exercer de fortes pressions pour que l’industrie du bois d’œuvre résineux de notre province soit exclue de toute mesure aux frontières imposée par le gouvernement des États-Unis. »

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